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 ...Un départ retardé... [Han]

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Vicky J. Walter
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Vicky J. Walter


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MessageSujet: ...Un départ retardé... [Han]   ...Un départ retardé... [Han] EmptyMar 26 Mai - 17:07

...Un départ retardé... [Han] Img-145722ine5s ...Un départ retardé... [Han] Fvb78h_th
(c) Leavesden (c) FoX





Lorsque la sonnerie de son réveil se déclencha, rien ne se passa comme d'ordinaire. Se lever pour aller pulvériser du poing l'appareil, en toute élégance, était devenu sa petite routine habituelle du début de journée, mais ce jour-là n'était pas comme les autres, et plutôt qu'une expression exaspérée de la dormeuse que l'on a réveillé, ce fut un sourire qui éclaira le visage de la jeune femme.
En jetant un regard vers l'heure digital se reflétant sur le mur, ce signe de sérénité ne la quitta pas, malgré l'heure annoncée. Cinq heures et quart du matin.

Prenant tout son temps, Nolwen poussa les couvertures, et ses pieds touchèrent le parquet encore frais, pas encore exposé aux rayons du soleil qui le rendrait au fur et à mesure tout chaud.
Elle se dirigea d'une démarche féline vers le réveil, celui-ci continuant de lui cracher à la figure les derniers tubes à la mode, et d'une légère poussée de l'index, elle éteignit l'appareil.
Comment un geste anodin comme celui-ci pouvait lui procurer pareil bonheur ? Elle n'en savait trop rien, mais toujours est-il que depuis ses cinq ans, la jeune étudiante est émerveillée par les départs... Départs en voyage s'entend. Mais pas n'importe lesquels, oh non, ceux dont on a besoin de se lever aux aurores pour arriver à temps à l'aéroport. La plaisir d'une quelconque aventure, le sentiment enivrant qu'elle ressentait en traversant la majestueuse ville de New-York encore endormie, sous un ciel bercé d'étoiles. Chaque seconde de ces voyage était un pur bonheur. Mais heureusement, personne d'autre qu'elle n'était au courant de cette magie qu'elle ressentait...

Tout en songeant à tout cela, la jeune femme état partie prendre son petit déjeuner, un jus d'orange accompagné de tartines beurrées, n'y voyez rien d'extraordinaire, juste pour être précise...
Tandis que le temps s'écoulait, Nolwen s'affairait à se préparer, puis à régler les derniers préparatifs du voyage. Les secondes, les minutes, les quarts d'heures, tout se succédait rapidement, si bien qu'il fut bientôt l'heure de descendre, chargée de bagage, pour aller tout installer à l'arrière du taxi.

S'asseyant à l'avant, elle ne s'encombra pas de discutions avec le conducteur, trop occupée qu'elle était à observer la ville de nuit. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elle admirait ce spectacle, avec toutes les soirées auxquelles elle se rendait, mais cette fois, la vue à travers la vitre était différente, emprunte d'une parfum nouveau.
Elle se sentait si bien, assise confortablement, la vitre abaissée laissant pénétrer une brise qui remontait jusqu'à son visage en faisant voleter quelques unes de ses mèches. Un petit sourire en coin se forma sur sa face, à ce moment là, elle était tellement plus Nolwen Hell Vance que durant sa vie de tout les jours. Mystérieuse, invincible, inaccessible, en apparence.
Naturelle et libre à l'intérieur.

Bientôt, le paysage se modifia, et un immense édifice se fit voir à l'horizon, et quelques minutes plus tard, elle se retrouvait sur le trottoir, son sac à main sur l'épaule, et une valise à la main, face aux portes automatiques de l'Aéroport de Johnston, qu'elle s'empressa de franchir.
Je vous passe les étapes plus ou moins intéressantes de sa matinée à l'aéroport, enregistrement des bagages, de sa valise donc, passage des contrôles etc...
La jeune femme se retrouva donc bientôt assise sur l'un des nombreux sièges du Hall A, porte d'embarquement 2, à attendre.
L'enchantement commençait à prendre fin, s'effritant peu à peu sous l'ennui qu'elle ressentirait à rester plusieurs heures assise à côté d'inconnus, jusqu'à enfin arriver à destination, c'est-à-dire Flagstaff, ville d'Arizona où elle avait rendez-vous pour revoir d'anciennes connaissances...

Soudainement, Nolwen se leva, surprenant les quelques personnes assises à proximité, et se dirigea d'un pas las vers quelques unes des petites boutiques qui affluaient dans ce genre de lieu. Non pas que la jeune Omega soit passionnée par le shopping, mais quitte à rester assise durant plus de quatre heures, mieux valait profiter de ces derniers moments de liberté...
Elle failli s'aventurer dans une petite épicerie "Dutty Free", mais au dernier moment, remarqua un petit bar quelques mètres plus loin. Non, elle n'allait pas boire, pas maintenant, mais un soda lui ferait du bien, peut-être...
Il y avait étonnamment peu de de monde dans l'établissement, qui était pourtant ouvert sur le passage de nombreux voyageurs, mais son aspect disons, peu accueillant devait en faire renoncer certains, si bien que lorsque la Miss entra, le serveur lui jeta un regard à la fois étonné, et bizarrement noir, il ne devait pas avoir beaucoup de travail, et son arrivée signifiait qu'il allait devoir s'y remettre. Lorsque Nolwen s'assit, dos à la foule de gens qui passait, il fit un pas en avant, prêt à prendre sa commande, mais quelque chose le stoppa dans son élan, quelqu'un venait d'entrer.
Surprise d'entendre des pas, la jeune femme se retourna.
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Calum A. Matthews

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MessageSujet: Re: ...Un départ retardé... [Han]   ...Un départ retardé... [Han] EmptySam 29 Aoû - 14:47

Etait-ce un pressentiment, ou bien une inspiration subite qui réveilla Han ? Lui-même n’en savait rien. Le soleil n’était pas encore levé, mais le ciel se nuançait peu à peu. En tordant le cou, le jeune homme pus apercevoir les lueurs de la ville à travers les fins rideaux de coton. Un léger sourire étira ses lèvres et il se renfonça dans ses draps.

Pour Han, le samedi était toujours une journée attendue avec impatience ; samedi signifiait fête, sortie, bourrage de gueule et drague. Pourtant, le jeune étudiant savait que ce jour-là allait être différent en tous points. Car aujourd’hui, il s’envolait loin, si loin de New York, sa ville natale… Il partait vers le légendaire pays du soleil levant ; le Japon.

Han prit le temps de s’étirer voluptueusement, ne voulant pas gâcher ces quelques minutes pendant lesquelles il avait l’agréable sensation d’être seul au monde. Il se redressa dans son lit et se mit lentement debout. La moquette recouvrant le plancher était encore tiède de la chaleur du soleil emmagasinée la veille. Il fit quelques pas sur le sol, et une curieuse sensation de bonheur monta si subitement en lui qu’il retint à grand peine un fou rire. La dernière fois qu’une telle euphorie s’était emparée de son cerveau remontait à bien longtemps. Ses bagages étaient étalés dans sa chambre, ouverts sur des affaires fourrées en boule à l’intérieur. Il savoura avec délectation la vision de sa chambre en désordre plongée dans la pénombre, puis se dirigea vers son réveil. Cinq heure dix du matin. Il était donc si tôt ? Ce n’était pas dans les habitudes du jeune homme de se réveiller à une heure aussi matinale. Mais, puisqu’il était là, autant en profiter. Son voyage prendrai presque une journée entière, il aurait le temps de rattraper le sommeil perdu.

Han se dirigea vers sa penderie et ouvrit les portes, connaissant dans le moindre détail la quantité astronomique de vêtements que refermait l’armoire. Il en retira une légère chemise en coton d’un blanc immaculé, et un ample pantalon noir déchiré au niveau des genoux. Il se débarrassa de son vieux survêtement gris et se vêtit à toute vitesse. Une paire de tong rouge passée hâtivement à ses pieds complétait sa tenue. S’évaluant rapidement dans la glace fixée au mur, il passa une main dans ses cheveux ébène et sourit à son beau reflet.

Han était heureux. D’ordinaire, il était difficile de caser ces deux mots dans la même phrase. Et pourtant, la simple perspective d’un voyage à l’autre bout du monde le mettait dans un tel état d’allégresse que c’en était presque grave.

Il se dirigea vers la porte de sa chambre et la poussa doucement ; il se retrouva dans le salon des Sigma. Il était désert. Les fauteuils étaient disposés par groupes de deux ou trois, et divers objets se trouvaient sur le sol. Il reconnu ainsi le portable de Lorènn, un cahier appartenant à Kinji et une chaîne laissée là par Adam. Il hésita à ramasser cette dernière, mais l’heure n’était pas propice aux vengeances. Il passa donc son chemin et sortit du salon.

Le couloir était vide, à l’instar de la pièce commune aux Sigma. Han huma l’air avec délice ; une odeur de bois fraîchement coupé et de draps propres emplit ses narines dilatées. Il marcha jusqu’au self pour aller prendre son petit-déjeuner. Là, il vit une fille quitter la salle. Il eut à peine le temps d’apercevoir une longue chevelure noire et une silhouette gracile que la jeune femme disparaissait à l’angle d’un couloir. C’était sûrement une matinale. Han haussa les épaules et l’oublia instantanément.

Une fois que son chocolat chaud fumait devant lui, le jeune homme songea qu’il ne s’était pas sentit aussi bien depuis des siècles. L’idée qu’il allait retrouver tous ses anciens amis à Osaka et qu’il allait passer plusieurs jours avec eux le remplissait de joie. Pendant qu’il grignotait un croissant encore tiède, il se prit à rassembler ses vieux souvenirs ; il se rappelait de la ville comme d’une cité joyeuse, toujours en mouvement. Il entendait les commerçant héler les passants pour tenter de leur vendre des marchandises. Il sentait l’odeur si étrange de la ville ; un arôme composé d’herbe fraîchement coupée, de draps propres étendus au soleil, de vagues éclaboussant les pieds des enfants, de la douce odeur d’une nuit d’été. Il voyait les gamins s’esclaffer en passant à toute vitesse sur leur vélo. Il distinguait les sourires des jeunes filles, ainsi que les éclats de rire de leurs amis. Han poussa un léger soupir d’envie ; il prendrai tant de plaisir à redécouvrir la cité ! Il secoua la tête pour chasser ces pensées de son esprit. Il n’était pas mièvre au point de tomber en pâmoison devant une quelconque ville.

Le jeune homme se souvint soudain d’une chose ; en cette période estivale, nombre de jolies étudiantes se rendaient à l’aéroport pour s’envoler vers quelque lointaine destination. Han sourit et se leva, abandonnant une tasse de chocolat à moitié vide et un croissant à peine entamé. Il avait pour coutume de ne jamais finir ses petits déjeuners.

Il rejoignit sa chambre, courant presque dans le long couloir sombre ; il ne croisait toujours personne. Il ouvrit la porte un peu brusquement et s’adossa contre le mur avant d’aller vérifier l’heure sur son réveil. Cinq heures quarante. Son vol partait vers huit heures trente ; il ferait bien de se presser s’il ne voulait pas le manquer. Han saisit son portable resté par terre et le fourra dans un sac bandoulière traînant sur la moquette. Un porte monnaie garni de plusieurs billets le rejoignit rapidement. Imaginons qu’il doive payer quelque chose à boire à une jolie fille ? Une fois la musette de cuir pleine à craquer de choses divers et variées, Han décida qu’il était temps de partir. Cinq heures cinquante.

Han saisit sa valise, posa son sac sur une épaule et jeta un dernier regard circulaire à sa chambre. Il voyait le soleil s’élever lentement dans la nuit. Le jeune homme prit cette fois un nouveau couloir, menant à la sortie de l’université. Une fois dans la rue, il respira l’air frais de l’aube à plein poumons. Le ciel se teintait de rose, et une ligne de lumière aveuglante apparaissait peu à peu dans la ligne d’horizon.

Voyant qu’une petite voiture noire s’arrêtait sur le bas-côté, il se précipita et ouvrit la portière gauche. Avec un sourire, il indiqua au chauffeur du taxi sa destination et s’engouffra à l’intérieur. Le menton calé dans le creux de sa main, Han se perdit dans ses pensées. La ville paraissait s’éveiller au fur et à mesure que le soleil montait dans le ciel. Car il était là, à présent, rayonnant de mille feux et illuminant les gigantesques immeubles. Pour la première fois de sa vie, le jeune homme se rendit compte à quel point sa ville natale était belle.

Quand le chauffeur le déposa devant un grand bâtiment gris qui portait l’inscription « Johnston airport », Han le gratifia d’un sourire qui éclipsa la luminosité du soleil et lui fourra une poignée de billet dans la main, accompagné d’un charmant clin d’œil. Il claqua la portière et se dirigea d’un pas décidé vers l’aéroport.

Il passa les portes d’un pas léger. Mais il déchanta vite en voyant les hommes austères en costumes et les familles bruyantes occupant le hall. N’y avait-il donc aucune belle étudiante dans cette salle ? Il s’approcha d’une jeune femme située à l’accueil et lui adressa un sourire enjôleur auquel elle répondit.

Après quelques minutes à faire du charme à la jeune inconsciente, Han avait obtenu le droit de passer directement les différents contrôles. Moyennant finances, bien entendu. Il se dirigea vers deux hommes patibulaires, et l’ennuyeuse série de portiques, vérification d’identité et passage de valises commença.
Après avoir accompli cette douloureuse mais obligatoire tâche, il se dirigea d’un pas léger vers le Hall A, sous les regards noirs des gens qui paraissaient attendre depuis des heures. Après avoir tourné un certain temps dans la salle en cherchant la porte d’embarquement 2, il la trouva enfin ; elle était la plus remplie, avec sa poignée de jeunes gens semblant mourir d’ennui. Il franchit l’ouverture, un charmant sourire aux lèvres. Une silhouette élancée accrocha son œil. C’était une fille. La demoiselle longea les magasins, et s’arrêta devant l’un d’eux, examinant la devanture. Han s’approcha d’elle, mais elle se dirigea finalement vers un bar situé quelques mètres plus loin.

Le garçon considéra avec intérêt la boutique où la jeune femme s’était stoppée quelques instants plus tôt, puis il se remit à avancer. Avisant un minuscule Tesco coincé entre une boutique de livres et un magasin de vêtements pour femmes, il se dit que son estomac aurait grand besoin d’un petit remontant. Il pénétra donc dans la grande surface et s’aventure dans les rayons où étaient exposés des paquets de barres chocolatées. En voyant un sachet de « Squares », il ne résista pas à la tentation de estomac et s’en empara. A la caisse, il se dit qu’il prendrai un soda au bar où la belle étudiante était sûrement installée… Il déposa quelques pièce dans la main de la caissière, lui adressa un clin d’œil et fourra les barres au chocolat dans sa musette de cuir.

Han se dirigea d’un pas nonchalant vers le bistrot et marqua un temps d’arrêt devant l’ouverture. A travers les vitres sales, il voyait le serveur fixer d’œil noir une jeune fille assise sur un haut tabouret, quelques unes de ses longues mèches sombres tombant négligemment sur son visage. Ce visage lui rappelait quelque chose ; c’était une jeune Omega de deuxième année, dont il ne se souvenait plus du nom. Elle était assez jolie. Le jeune homme passa la main dans ses cheveux et sourit. Il poussa la porte d’une simple torsion du poignet et fit quelques pas à l’intérieur du bar. Il paraissait peu accueillant ; les murs étaient désespérément sales, le plancher n’avait pas dû être nettoyé depuis au moins plusieurs mois, et quelques tabourets recouverts d’une épaisse couche de poussière étaient éparpillés dans la pièce. Le jeune homme grimaça.

L’étudiante se retourna soudainement et le regard du garçon fut attiré par ses traits. Ils étaient réguliers et beaux, quoiqu’un peu sévères. Han put enfin mettre un nom sur son visage ; Nolwen. Nolwen Hell Vance, une jeune Omega au passé brumeux qu’il avait croisée quelques fois dans les couloirs. Le jeune homme remarqua qu’elle était finalement très jolie. Il prendrai plaisir à la séduire et à passer une nuit avec elle.

Il s’approcha du bar et s’arrêta tout près d’elle. Assez près pour qu’il sente le souffle frais de la jeune étudiante sur la peau nue de ses bras. Il tourna la tête et lui sourit. Pour toute réponse, Nolwen lui adressa un regard dédaigneux. Han commanda un Coca et décapsula sa canette quand le serveur la posa brutalement devant lui. Le jeune homme fixa son profil, détaillant l’arrête de son nez, la rondeur de ses lèvres et la longueur de ses cils ; il l’examina comme un prédateur examine une proie. Car c’était cela qu’ils étaient.

Han tendit la main et porta une mèche de cheveux ébène appartenant à la jeune jusqu’à ses narines. Nolwen se tourna vers lui et ouvrait la bouche pour répliquer, mais le jeune homme ne lui en laissa pas le temps.

Bonjour, Nolwen…
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Vicky J. Walter
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MessageSujet: Re: ...Un départ retardé... [Han]   ...Un départ retardé... [Han] EmptyDim 30 Aoû - 8:46

Deux émotions bien distinctes commencèrent à se battre dans la tête de la jeune femme. La première fut le mépris. Comment ce gars osaient-ils lui faire son numéro de dragueur en manque ? La seconde émotion, l'amusement. Comment ce gars osaient-ils lui faire son numéro de dragueur en manque ? C'était d'un ridicule...
Au prix d'une lutte acharnée contre elle-même, Nolwen parvint à un match nul. Car pourquoi se cramponner à une seule réaction, ce play-boy ne méritait pas qu'elle se déchire en deux pour lui...

Tout au long de ces réflexions, le jeune homme, dont elle ne connaissait ou ne se rappelait pas le nom, avait entreprit de démêler ses cheveux. Une phrases sarcastique la démangeait, mais à peine eut-elle ouvert la bouche pour faire sentir à ce garçon sa façon de penser qu'il l'interrompit.

– Bonjour, Nolwen…

Ces deux mots fut prononcés avec une telle suavité que la belle Omega ne put réprimer son hilarité. En termes clairs, elle lui rit au nez. Mais malgré les apparences, son rire sonnait faux, comme si encré au milieu de cet enjouement, le mépris s'était caché, n'attendant que le bon moment pour surgir et ravaler ce minable.
Au bout de quelques seconde qui devaient paraître des heures à toutes les spectateurs de la scène, le rire de Nolwen alla décrescendo, et finit par s'arrêter. Mais loin de se sentir gênée de s'être laissée emportée, la jeune femme restait détendue, passant une main dans ses cheveux, retirant par la même occasion la main du dragueur qui tenait toujours l'une de ses mêches brunes.

-Bonjour...
, dit soudainement Nolwen, surprenant son interlocuteur

Mais la surprise devait venir tout autant de la prise de paroles brusque, que de la façon dont la jeune femme prononça ce simple mot. C'était à peu de choses près une parfaite imitation de la voix suave et séductrice qu'avait employé le jeune homme quelques minutes auparavant. Bien qu'on puissa y décerner sous la surface les accents moqueurs d'une jeune fille qui s'amusait.

-Je vois que tu me connais, or, de mon côté, tu m'es complètement inconnu, aurais-tu donc l'amabilité de te présenter ?

Cette longue phrase, Nolwen la prononça d'une voix si pédante et faussement aimable qu'elle ne put se refuser un petit sourire angélique. Petit sourire ironique, s'entend, puisque connaissant notre Omega, vous devez bien savoir que la voir sourire sincèrement est un phénomène extrêmement rare dont seul les objets - et encore... - ont l'honneur d'être témoins.
Certes, elle aurait pu mentir à propos du fait qu'elle ne le connaissait pas, comme l'aurait fait une fidèle petite Lambda pour "humilier" en quelque sorte le destinataire de la pique, selon leur vision de l'humiliation bien sûr. Car Nolwen ne voyait pas en quoi dire à quelqu'un qu'on ne le connaissait pas était honteux, humiliant, déshonorant ou tous les adjectifs que vous souhaitez. En tout cas, même si Nolwen prenait parfois plaisir à jouer la Lambda avec des Lambda ou encore des Kappa, ce n'était pas le moment de jouer à la petite pimbêche imbue de suffisance et de certitudes à l'écart des autres... Tout ça pour en arriver au fait que Nolwen était sincère, bien qu'on puisse penser le contraire. Et vu que le garçon en face d'elle était à Roosevelt, un Sigma surement, puisqu'il la connaissait, il devait avoir l'habitude de ce genre de comportement.
Bref.
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Calum A. Matthews

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MessageSujet: Re: ...Un départ retardé... [Han]   ...Un départ retardé... [Han] EmptyMar 1 Sep - 8:42

Pendant un instant, le mépris et l’amusement se livrèrent bataille sur le visage de Nolwen. Han observa ce combat avec un certain intérêt, tout en se demandant si oui ou non la jeune femme allait succomber à ses charmes. Mais au bout de quelques instants, même le bel étudiant dû se rendre à l’évidence ; c’était mal parti. Mais sait-on jamais…

Soudain, le visage de Nolwen afficha une expression parfaitement neutre et elle se détendit. Han fronça les sourcils ; que signifiait ce soudain revirement d’émotion ? Cependant, il décida de continuer à jouer le jeu. Tout pouvais arriver, n’est-ce pas ? Le jeune homme passa une nouvelle fois la main dans les cheveux, autant pour se donner contenance que pour faire bonne impression sur la belle Omega. Comme elle ne réagissait toujours pas, Han répéta sa phrase, bien qu’il su que cela le rendrai ridicule. Mais tant pis, son honneur était en jeu.

Bonjour, Nolwen…

Cette fois, il avait encore plus appuyé sur les accents suaves et mélodieux des deux mots. Sauf que ladite Nolwen ne réagit pas tout à fait comme le jeune homme l’avait escompté. En effet, elle explosa littéralement de rire. Les yeux fermés, le visage renversé en arrière et un grand sourire dessiné sur ses lèvres, elle riait. Sa poitrine tressautait au rythme de ses gloussements incontrôlables. Han leva un sourcils, perplexe, et attendit que l’hilarité de la jeune femme soit passée. Ce n’était pas bon pour son image, non, pas bon du tout. Au bout de quelques minutes, le bel étudiant entendit quelque chose qui clochait dans ce rire ; peut-être des intonations moqueuses, ou peut-être un franc dédain ne demandant qu’à s’échapper de ses pouffements interminables.

Et puis, Nolwen se calma. Elle cessa de rire, se redressa sur son tabouret et s’accouda au bar en fixant Han droit dans les yeux. Elle se détendit et passa elle aussi la main dans sa longue chevelure brune ; cela eu aussi comme effet de décrocher les doigts du playboy de sa mèche toujours serrée dans sa main. Le jeune homme se racla la gorge pour parler mais Nolwen fut plus rapide que lui ; elle prit la parole, une expression indéchiffrable sur le visage.

Bonjour…

Han ne put retenir une exclamation étouffée. Il était surpris, certes ; mais aussi blessé dans son orgueil. Car, que la jolie demoiselle l’ai voulu ou non, sa voix avait reproduit à l’identique celle d’Han quelques instants plus tôt. Des accents séducteurs et horriblement sucrés avaient pris place dans son timbre. Le jeune homme pinça les lèvres et fronça les sourcils, mais il ne rougit pas. Il ne rougissait jamais, et surtout pas à cause d’une petite Omega comme celle se tenant devant lui. Car oui, Han commençai à se sentir agacé. Franchement énervé, même ; mais il n’en laissa rien paraître. Il avait compris le petit jeu de Nolwen, et décelait de légères intonations moqueuses qui transparaissaient à peine dans la voix de la fille.

Je vois que tu me connais, or, de mon côté, tu m'es complètement inconnu, aurais-tu donc l'amabilité de te présenter ?

La belle jeune femme avait prononcé cette longue phrase d’un ton légèrement arrogant et qui paraissait très aimable. Aussitôt après, un sourire magnifiquement angélique vint éclairer son visage. Han ne put s’empêcher de remarquer qu’elle était très belle, avec ses yeux sombres et son visage encadré par une masse de cheveux ébène. Mais il avait parfaitement compris que son sourire n’était pas là pour faire joli ; c’était un autre moyen de se moquer de lui. De plus, il avait un arrière goût – si je puis dire – ironique.

Pendant un instant, le regard de Nolwen se troubla, comme si elle réfléchissait intensément. Ce qui, par ailleurs, était le cas.

Han se demanda si le fait qu’elle ait dit « tu m’es complètement inconnu » relevait de l’insulte ou pas ; mais devant l’expression innocente – enfin, aussi innocente que Nolwen puisse être – de la jeune femme, le bel étudiant dû se rendre à l’évidence : elle ne le connaissais vraiment pas.

Han avait à présent perdu tout espoir quant à faire céder Nolwen, mais il se raccrochai avec désespoir à l’idée qu’un quelconque miracle puisse lui sauver la mise. Aussi, il lui répondit comme il avait l’habitude faire ; en parfait gentleman.

Han Edgar Adams, à votre service.

Il lui adressa un sourire franc et lui tendit la main, pour qu’elle la serre, cette fois. Il avait abandonné les manières trop brutales avec la jeune femme. Mais en voyant le regard sceptique de cette dernière, il faillit se décourager et s’enfuit à toutes jambes.
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