L'heure de la rencontre

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Un coup, deux coups, trois coups..."DRIIIIING!" . Ca y est, 8h14 du matin sonna, il est temps de se lever. Bien entendu, les coups continuent de retentir; Mado se leva, comme somnambule, les yeux encore fermés, elle mit un pied dans un chausson, puis dans un autre et se dirigea vers la salle de bain.
Le supplice de se lever pour aller se préparer, quand vous savez que vous arriverez de toute façon en retard à votre premier cours de la journée; Mado avait fait son entrée dans la célèbre université Roosevelt-university une semaine auparavant, seulement. Dur réveil, mais ce n'est le premier qu'elle subit et à parier, ce ne sera pas le dernier. Repensant au rêve de cette nuit -encore cette histoire du Teletubbies qui lui offrit une brique de lait Milka- elle soupira, et ouvrit les yeux pour enfin apercevoir ce visage qu'est le sien, dans le miroir fixé au mur à gauche de sa douche.
Que lui réserve cette journée? Ah, si elle pouvait s'en douter...Bien qu'elle l'appréhende quelque peu.
Bien oui, sur le campus c'est toujours les mêmes rumeurs qui font baver, les mêmes potins qui passionnent, et le même chapitre, vu la veille, qui sera abordé en cours de dessin. D'ailleurs, en parlant de dessin...Mado en a un, représentant parfaitement son ressentit sur cette chaîne d'événements suspendus à l'aiguille d'une pendule qui, une fois minuit sonné, se répéteront de nouveau; comme une évidence. Mais ce dessin, elle ne l'a toujours pas achevé. Sûrement, serait-il fait fini dans la journée. Mado, après s'être lentement préparée dans la salle de bain, en sortie et regarda de nouveau son réveil..."8h29". Effectivement elle ne sera pas en avance. Tout en reniflant si élégamment, elle prit son sac de cours, une pomme, ses clés, ouvrit la porte et fila.

Les secondes n'achevèrent pas encore leur folle danse poussant les minutes contre les heures. L'heure du déjeuné touche presque à sa fin, et la sonnerie s'apprêtera à retentir dans peu de temps. Mais aillant un peu de temps libre, Mado alla se poser sur un banc pour terminer son dessin...Ce temps, celui qui n'en finit plus de s'écouler. Celui qu'on entame spontanément, sachant qu'on rentre dans une ronde infinie. Mado a décidé de représenter un homme entravant son long chemin contre le temps de cette façon : L'éveil d'une idée.

Spoiler:

L'homme insouciant mais sentant déjà l'épuisement dans ses jambes, monte les "marches" les unes après les autres, comme si elles avaient leur propre importance, leur propre indépendance. Il ne pourra pas vaincre la répétition et encore moins le temps, il en perd en essayant de s'en dénouer. Mais ahurit, il espère...Comme nous tous, quand l'ennuie nous prend. - Hm...
Son dessin, d'un coup s'assombrit. Elle qui réfléchissait sur la façon d'améliorer son art, dû se retourner pour voir qui fit eclipse à son soleil. Mais... Une jeune femme, un grand sourire aux lèvres se tenait là, debout. Mado pu lire sur les cahiers qu'elle tenait entre ses bras comment elle se nommait. Tout en fronçant les sourcils retrouvant le soleil qui se pointa en plein dans ses yeux, elle dit...
- Plumschia Flena?

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Plumschia Flena avait envie de prendre l'air. De toutes façons, ce jour-là, elle avait beaucoup de creux, au niveau des heures de cours. Elle se plaisait bien ici. Tout le monde était génial - du moins, c'était ce qu'elle croyait, pour l'instant. Donc elle alla se promener dans le joli parc de l'université, quelques cahiers en mains pour réviser.
La pelouse était d'un vert... émeraude, aurait-on pu dire. Les arbres, quand à eux retrouvaient également leur couleur (et leurs feuilles). Qu'un léger vent soufflait, ce qui était très agréable. On pouvait entendre le doux chants des oiseaux revenants.
Déjà quelques personnes se baladaient par-ci, par là. C'est vrai que c'était vraiment une belle journée pour se promener !
Plumschia avait une jupe longue, ce qu'elle portait rarement, d'ailleurs... et un simple t-shirt. Comme ça, elle marcha tranquillement tout le long du lieu jusqu'à arriver vers une personne qui semblait... peindre. La jeune fille s'avança et regarda avec attention ce que l'autre faisait.

Oh, c'est joli ce qu'elle fait...

Elle s'approcha d'avantage. L'autre personne eût l'air gênée et se retourna. Elle regarda les cahiers de Plumschia, éblouit par le soleil, et s'exclama :

- Plumschia Flena ?

Cette dernière acquiesça de la tête et examina la jeune fille qui se trouvait devant elle. Elle était brune aux yeux bleus. Plumschia se mit à parler :

- Et tu t'appelles...?

Elle attendit une réponse et essaya de regarder de plus près ce que l'autre fille dessinait : c'était un... homme, qui marchait sur des marches d'escaliers en l'air. La Cheerleader trouva cela original et bien peint. Elle rajouta :

- Par ailleurs, sympa ce que tu peins.

Plumschia sourit à la peintre. Elle aimait bien l'art, c'était un moyen de s'évader, pour elle. De montrer ce que l'on ressent sans le dire directement. Si elle n'aurait pas choisit d'être ostéopathe, elle aurait sûrement pris le chemin de l'art, que ce soit peinture, photo ou musique, même.

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La jeune femme à la longue jupe et au banal t-shirt, parla.

- Et tu t'appelles...?
Un peu gênée, Mado ne savait trop quoi répondre. Et, bien qu'elle soit assez sociable en générale, elle se sentait comme totalement renfermée à ce moment là. Dans l'instant présent il n'était pas question de se demander ce qu'il fallait répondre, mais bien d'émettre une réponse! Mais elle resta muette. Plumschia enchaîna :

- Par ailleurs, sympa ce que tu peins.
Encore plus embarrassée qu'au départ, elle baissa la tête. Embarrassée oui, mais en rien dans son regard aux sourcils froncés ça ne pouvait se voir. Mado regarda de nouveau son art, habituellement à l'aise quand on observe ses dessins, et même, toujours à l'affût de toutes critiques, elle resta mitigeante, et ne savait quoi réellement penser de son oeuvre, elle-même...

- Merci...
Toujours les yeux éclairés par ce soleil, les sourcils encore joints, et l'air un peu perdu; dit d'une voix assez basse mais sec :

- Tu peux te décaler, s'il te plaît, j'ai le soleil dans les yeux.
Wah, mais quelle réplique...Peur que son interlocuteur prenne mal ses dernières phrases, elle essaya d'entamer une éventuelle discutions.

- Moi c'est Mado. Alors...T'aimes c'que j'fais?
Elle se mit à sourire.
Mado pense assez du mal de ses oeuvres la plupart du temps. Dès qu'une idée lui vient en tête, elle ne pense qu'à l'exprimer par des coups de crayon sur une feuille format A4, avec un vulgaire crayon BIC, vous savez les verts au bout noir enroulé d'une petite bande blanche, ben voila...ceux là. Elle reste très concentrée dans son travail, et une fois l'idée posée sur papier, elle l'observe, la contemple et a une certaine fierté sur son oeuvre. Mais une fois qu'elle s'est empressée de la montrer, la feuille reprend de sa valeur initiale...Comme vierge, Mado ne la regarde plus.
Enfin...Avant Mado s'empressait de montrer ses oeuvres, maintenant elle sait ce qu'elles valent pour la plupart, et en fin de journée les ranges dans un classeur pour ne plus les sortir. Avant elle prenait un vrai plaisir à dessiner, à bâtir de milliers de traits ses arts...Quand sa mère s'y intéressait encore. Quand elle savait que ses projets seraient regarder de yeux pétillants, et qu'elle se fera une joie de dire "Ca te plait? Prend le!". Mado ne dessinait certainement pas pour elle, mais pour cet instant, où les yeux s'écarquillent, où de la fierté lui monte au coeur, et la joie de récompenser ce regard en offrant l'oeuvre. Maintenant elle s'oblige à dessiner pour son regard terne et inexpressif face à ses feuilles griffonnées.
Elle est contente quand un dessin est vraiment pas mal à son goût, et le montre par un léger sourire au coin, mais pour celui-ci ce ne fut le cas.
Déjà, parce que le thème n'a rien de bien joyeux. Au contraire il est assez philosophique, et perd de sa douceur, de sa beauté, de sa chaleur...juste de sa joie.

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La jeune femme remercia Plumschia du compliment, et ajouta :

- Tu peux te décaler, s'il te plaît, j'ai le soleil dans les yeux.

La Cheerleader ne se fit pas prier deux fois et s'exécuta, laissant l'autre fille plus à l'aise. Elle continua tout de suite :

- Moi c'est Mado. Alors...T'aimes c'que j'fais ?

Plum' répondit immédiatement sans attendre :

- Ouais ! Franchement, je n'ai pas connu quelqu'un d'aussi doué que toi... (elle fit une pause) ou alors peut-être Picasso, mais on va pas dire que je l'ai vraiment connu !

Elle s'approcha encore plus. Ses yeux contournaient chaque trait. Ce dessin était... étrange, aux yeux de la jeune fille. Mais cela était "normal", souvent les œuvres avaient un sens que chacun pouvait interpréter comme il le souhaite...enfin presque. Ce qui faisait de chaque tableau quelque chose d'unique, donc "d'étrange". Plumschia ne put se retenir pourquoi, pourquoi ça et pas autre chose :

- Un homme montant des marches ? Pourquoi ?...

Elle pencha la tête, ne regardant toujours pas Mado.

- ...et dans le vide ?

Elle se releva et regarda cette fois la peintre, ne lui laissant pas le temps de répondre.

- Oh... euh, excuse-moi, on va pas demander à chacun pourquoi il fait ça ou ça !

Plum' secoua vivement sa tête et s'assit sur le banc. Elle regardait les alentours, détournant son regard cette fois de Mado et sa peinture. Un silence s'installa entre les deux filles.

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Mado regarda la jeune fille parler avec une certaine fascination. Elle la laissa parler, enchaînant ses questions, qu'au final elle ne pouvait même pas y répondre. Après que Plumschia s'assit sur le banc, à côté de Mado, un silence s'imposa. Mado se demandait si la jeune fille avait fini de parler ou non, n'osant plus ajouter quoique ce soit. Mais ce silence s'éternisa de trop, alors Mado décida de répondre tout de même à la question posée, la trouvant assez intéressante; tout en contemplant son oeuvre.

- Bien...Cet homme a un visage assez inexpressif mais l'on sent de la lassitude dans ses mouvements, ou même dans sa tenue, la façon de se vêtir. Comme si la vie lui apportait peu... Ou comme si la vie n'avait comblée que la partie sombre de son être; que le peu qu'il a vécu comme bonheur s'est éternisé depuis bien longtemps, et qu'il n'a plus rien à faire du temps depuis; s'il avance ou non, qu'importe. Lui, ce qui l'intéresse c'est de se venger, tu vois? Le temps est passé, sans qu'il ne puisse en profiter réellement, et maintenant que tout est terminé, et terne il veut le rattraper...Mais il sait qu'il n'y arrivera pas, non il ne peut pas. Alors, il souhaite se venger, ou contredire l'impossibilité, l'impossibilité de remonter dans le temps...Et il grimpe ses marches suspendus dans le vide, parce que le temps est quelque chose de temporel...Temporel, c'est évident. Et comment représenter le temps, réellement? Une horloge ne suffirait pas. Le temps est loin, aussi il a tracé nos chemins. Les marches représentent ce chemin qu'il essaye d'entreprendre contre le temps. Défiant les lois, voulant à tout pris revenir en arrière. Mais ce qu'il fait est peine perdue, c'est juste...une évidence.

Lâchant enfin du regard sa peinture, elle tourna la tête vers Plum'.
- Enfin, tu comprends?

Voyant le regard perplexe de la jeune femme assise à ses côtés, Mado ne pu s'empêcher d'ajouter :
- ...ou pas.

Après toute cette explication, elle se senti comme...soulagée. Elle avait oublié l'effet que ça produisait de se dire qu'on ne peint pas pour un rien, non l'explication n'est pas bien loin derrière. Tout comme l'interprétation.
- Tu sais, on cours tous plus ou moins après notre passé et parfois l'on...

La voix de Mado s'éteignait à mesure que ce jeune homme grand brun, accompagné d'une charmante demoiselle blonde avancèrent vers elles. Une fois en face des deux jeunes filles, leurs ombres les recouvrant, Mado lança :
- ...Salut?
Tout en affichant un petit sourire.

Lorènn travaillait depuis 5 h du matin et il en avait plus qu'asser de ne pas réussir à dormir ! Au debut il avait pensé que c'était parce qu'il se couchait trop tard ou qu'il ne se depenssait pas asser dans la journée... Et puis très vite il avait remarqué que même en se couchant à une heure raisonable il dormait quelque heures puis se réveillait, épuisé et en age, suffocant, il se demandait si il rêvait mais jamais il ne se souvenais de ses cauchemars... Cette nuit là pourtant c'était très net, trop net même ! Il en déduisit donc que son pouvoir avait encore frapper... cette fois c'était une scéne très étrange que Lorènn ne comprenait pas :
" Une jeune fille de 16 ou 17 ans, habillée tout en noir, avec des yeux sombre et flamboyants, dessinait un homme montant des marches dans le vide. Elle n'avait pas de ... visage. Elle était comme vide, denudée d'expression et elle fixait un point blanc sur le fond noir. Comme sur demande ce point de lumiére se rapprocha et Lorènn pu déceler une silhouette mais pas n'importe quelle silhouette... Sa silhouette, lui ... Le visage de la fille se forma alors et Lorènn décela 3 sentiments : La peur, la haine et la tristesse, beaucoup de tristesse. "

Lorènn avait beau cherché qui était cette jeune fille, qu'il était sûr ou presque de connaître, il ne souvenait pas d'elle... Il était sûr d'une chose cependant, il lui avait fait du mal, ohh oui ça c'était certain, il s'en voulait naturellement et se jura que si un jour il retrouvais cette personne il essayerait par tout les moyens de sa faire pardonner ou du moin de reparer son erreur... Et un autre détail le troublait ; pourquoi dessinait-elle un homme qui monte des marches dans le vide, qu'est-ce-que cela signifiait ? Il y avait décidemment beaucoup trop de quetions au goût de Lorènn sur sa prémonition !

Il s'était donc levé juste après sa prémonition et avait décidé de prendre une douche pour se decrasser de la sueur que la chaleure éprouvante de la nuit avait déposé sur son corps. L'eau glacé sur sa peau lui coupa le souffle puis il se sentit enfin mieux, il ne réfléchissait à rien, ne pensait à rien, juste à s'endormir mais cela n'aurait pas été raisonable ... Il resta une demi-heure sous la douche et s'habilla léger pour sortir faire un tour ! Il était maintenant 8 h et Lorènn avait encore du temps avant le début des cours! Il écrivit donc sa visison, il faisait toujours cela quand il ne la comprenait pas tout de suite. Comprendre par les mots n'était pourtant pas si simple mais Lorènn s'en sortait très bien. Mais cette fois çi non ! Il ne réussi pas à intérpréter cette scéne, généralement les personnes qu'il voyait étaient dans un rayon de 10 km autour de lui, cela voulait donc dire que la jeune fille qu'il cherchait était dans les parages ...

La matinée passa vite tant Lorènn était perturbé par sa vision. Il ne mangea presque rien et s'apprètait à repartir dans sa chambre quand il croisa Damarice devant l'université, près du park. Elle était son amie et il avait absolument besoin de se confier à quelqu'un, il avait cherché Plumschia, sa confidante, mais ne l'avait pas trouvée, il se tourna donc vers Damarice pour lui exprimer ses craintes face à cet événement étrange et dérangeant ! Il la héla en s'avançant vers elle :

- Damarice !! je pourrais te parler un instant ?

Elle se retourna pour voir d'où venait le son ...

En cette très jolie matinée, Damarice se leva aux aurores. Le soleil ne brillait pas brillait mais quelques nuages blancs avaient pris possesion de ciel encore un peu foncé. Elle fronça légèrement les sourcils et ferma les yeux, se concentrant. Quand elle rouvrit ses paupières vidées de toutes traces de fatigue malgré l'heure matinale, le ciel était entièrement bleu et le soleil brillait dans les tons rose, orangés.

Damarice ouvrit la fenêtre pour profiter de la fraîcheur et du chant des oiseaux. Elle regarda longuement par la fenêtre, perdue dans ses pensées aux couleurs douces et pâles. Elle était si sereine en ce moment même. Personne autour d'elle si ce n'est la nature de l'autre côté de cette fenêtre et des gens qui dormaient dans pratiquement toutes les chambres.

Prise d'une folle envie de liberté, elle enfila doucement une robe de chambre bleue pâle en coton, et sortit discrètement, en emmenant avec elle un oreiller. Elle alla jusqu'aux arbres, en bas de la fenêtre de sa chambre, là ou personne de pouvait la voir, et posa son oreiller blanc par terre, sur l'herbe un peu humide à cause de la rosée. Damarice s'allongea sur l'herbe, se fichant d'être mouillée, et posa sa tête sur l'oreiller.
Elle resta ainsi une heure durant, et quand elle rouvrit les yeux, il n'y avait toujours personne autour d'elle, mais le soleil s'était levé et il brillait doucement, d'une nature presque timide. Elle se releva et s'appuya contre un vieux chêne, le temps de s'éclaircir les idées.

Quelques minutes plus tard, Damarice se dirigeait vers sa chambre, ses voisins de palier n'étaient toujours pas réveillés. Elle alluma une petite lumière tamisée et regarda l'heure. 8h27.
Elle alla dans la salle de bain, grande et spacieuse et fit un filet d'eau tiède dans la baignoire.
Une fois remplit, Damarice se glissa dans l'eau et prit un magazine qui traînait sur un petit tabouret, le Vogue du mois-ci. Tant mieux, elle ne l'avait pas encore lût. Elle se prélassa longtemps dans la baignoire et en sortit à contre-coeur. Elle s'habilla, et quand elle sortit de son dressing, la jeune fille se rendit compte du temps qui avait passé depuis son premier réveil. Il était déjà onze heure.

En ayant marre de rester enfermée entre quatre murs, Damarice sortit et alla se balader dans le parc. Elle s'installa sur un petit plaid qu'elle avait soigneusement plié pour mettre dans son sac, et sortit un petit livre qu'elle devait lire pour le Français.
Une heure passa comme cela et même si le ventre de Damarice avait gargouillé un peu avant, elle n'avait pas mangé, de peur de troubler sa tranquillité. Elle allait commencer le chapitre XIV quand on l'interpella.

- Damarice !! je pourrais te parler un instant ?

Damarice reconnu Lorènn, son ami, et tout en lui souriant et en acquiesçant, elle lui fit signe de s'asseoir à côté d'elle.

Tout en avançant vers Damarice, Lorènn put distinguer un livre ouvert devant elle. Elle était en train de lire quand il l'avait interpeller. *La bourde !* Il accéléra le pas afin de faire perdre le moin de temps possible à son amie avec son histoire idiote ! Il arriva enfin devant le plaid ou Damarice était assise en tailleur, le vent secouant ses cheveux blond vénitiens... Le soleil tapait fort à ce moment de la journée et Lorènn avait chaud en plein soleil. Damarice lui souria et secoua la tête. Elle lui fit ensuite signe de s'asseoir à côté d'elle. Ce n'était pas de refus, Damarice était légérement à l'ombre d'un arbre orné de fleurs rose du parc, la chaleur y était moin étouffante. Lorènn s'assit donc et fixa son amie qui n'avait pas relacher son sourire... Il dit d'abord :

- Merci Damarice. Je n'ai pas trouver Plum' alors... Je suis mal depuis ce matin. Cette nuit j'ai eu une prémonition étrange que je n'arrive pas à interpréter. La scéne reste dans mon esprit mais le dénouement est introuvable, c'est très perturbant... et effrayant !

Il fit une pause, attendant de voir si Damarice comprenait son histoire. Quand Lorènn parlait de ses visions, il était parfois incompréhensible ! Damarice ne sourait plus. Elle réfléchissait, enfin selon ce que Lorènn put déceler sur ses trait tirés. Lorènn décida de continuer, de toute façon même si son amie ne pouvait pas l'aider, il avait besoin de raconter son histoire et ses inquiétudes à quelqu'un. Et pour le moment il n'avait remarquer que Damarice ! Il reprit donc, essayant de faire un résumé asser court, tout en n'ommettant pas les détails importants... Il inspira et se lança :

- J'ai... j'ai vu une fille... sans visage qui dessinait un homme montant des marches dans le vide. Au loin sur le fond noir, un point de lumiére qui grossit de seconde en seconde... Et petit à petit tout devient plus clair, le visage et de la silouhette apparait, haineux, triste et puis le point de lumiére s'arrête et je distingue la personne, c'est ... moi

La voix de Lorènn avait rérailler sur les dernieres paroles, et il venait de se rendre compte que des larmes coulaient sur ses joues. Il ne les essuya pas et reprit en hâte sans même regarder Damarice :

- La jeune fille est morte de peur, à la limite de l'hystérie... Moi ... je souris, un sourire narquois et horrible ! Qu'ai-je fait à cette fille pour qu'elle ai autant peur de moi ? Damarice je connais cette personne mais je n'arrive pas à me souvenir d'elle, je lui ai fait du mal, mais quoi come mal , Je n'en peut plus, je craque ! Je suis un monstre !

Lorènn s'arrêta et dit, sobre et inquiet, sa voix dégradée par ses larmes :

- Elle ne peut être qu'ici... à Roosevelt ...

Maintenant Lorènn pleurait vraiment, des flots constants dégringolaient de son visage crispé, et mouillaient le plaid de taches sombres... Il daigna enfin regarder Damarice, les yeux rouges, essayant de sa calmer. *Quelle honte de pleurer pour ça ! Je suis vraiment un idiot !* C'était le premiére fois que Lorènn donnait raison à Ethan, ce qui le fit sourir !

Damarice avait l'air... anxieuse et pensive, comme si elle cherchait quelque chose. Le juene homme avait encore les yeux trempés quand elle le regarda... Lorènn 'en pouvait plus de rester immobile, il se leva et comenca à marcher près de l'arbre, attendant la réponse de son amie...