Lexie McLandess || UC.

■ Histoire : Je suis née à Cambridge, dans l'Angleterre de l'Est, un jour de neige pour le plus grand bonheur de mes parents. Du moins, c'est ce que je pensais. Jamais je n'aurais pus me douter de mon funeste avenir. Mes parents me donnèrent alors le nom d'Alexie Kaytalyna McLandess. Cependant, les gens ne m'appelaient que Lexie, ce qui n'est pas plus mal. Avant ma naissance, ma mère, d'origine manouches et tzigane, est allé voir une voyante. Les gens de son origine aimes beaucoup ça, et y croient réellement. Elle l'avait questionnée sur mon avenir. La jeune femme lui répondit que j'allais être très jolie et surtout très intelligente mais que je ne vivrais pas longtemps et dans des conditions difficiles. On peut dire qu'elle ne s'est pas trompée.. Laissez moi vous racontez mon histoire plus en détails.
J'ai grandi plus ou moins normalement. Du moins, jusque l'âge de huit ans. A cette époque, ma vie fut bouleversée, chamboulée. Tout d'abord par une révélation de mes parents que j'aurais préférée ignorer. A ma naissance, j'avais un jumeau, un frère. Il était censé s'appeler Demitrien d'après mes parents. Il est mort-né. Ce n'est pas une chose que l'on dit à une petite fille.. Puis mon père perdit son travail. C'est là que le véritable enfer débuta. Il commença à boire, et devint très vite alcoolique. Puis il se mit à profiter de moi. Il me demandait des fellations, me violait quand ma mère le lui refusait. Quand tout à vraiment dégénéré, elle est partit. Sans un mot, sans un au revoir. Je n'avais que douze ans. Le soir même, mon père revint « à l'attaque » alors que je préparais à manger. Quand j'ai senti ses mains froides, sales, sur mon corps, je me saisis d'un couteau à côté de moi, et le poignardai à l'épaule. J'ai ensuite appelé la police, ne supportant plus cette situation. Ils me placèrent chez une tante, à Providence, dans le Rhode Island. C'est chez elle que je découvrit mon intelligence hors-norme. Elle s'en servit pour gagner de l'argent, et je ne pouvais rien faire.. Elle me prostituait, racontant ensuite que je devais profiter d'être aussi jolie et que les hommes payeraient cher pour une simple gâterie. Je ne pouvait pas me défendre.. Cette fois-ci, le tribunal ne serait pas clément envers moi. A mes dix-sept ans, elle m'envoya à l'université de NY, où je découvrit enfin ce qu'étais la vie simple. Nous sommes en 1949. Un an plus tard, une chose étrange se passa, et je n'eus pas le temps de comprendre que j'étais déjà morte. Voilà comment c'est passé ma vie. Ma mort, elle, est plus simple. Je suis toujours des cours, parmi les élèves vivants. Cependant, c'est toujours les mêmes. Ma vie comme ma mort ne sont pas passionnantes.. Mais plutôt triste.

■ En amour ? : Mes amours? Et bien.. Je n'ai jamais eu de petit-ami. Croyez vous réellement qu'un garçon s'intéresserait à une fille triste, anorexique, et avec un passé si.. Hors du commun comme moi? Non, c'est sûr. Je n'ai d'ailleurs jamais était moi même amoureuse. Je ne crois plus en l'amour avec ce que j'ai vécu. Entre la prostitution, et l'abus sexuel, excusez-moi, mais on ne croit plus vraiment au prince charmant.. Cependant, aujourd'hui tout change. Je sais.. C'est un comble, pour un fantôme. Je suis tombée amoureuse d'un humain, d'un vivant. La première fois que je crois de nouveau en l'amour depuis mon plus jeune âge. Il est si.. Beau! Mais je n'ose pas l'approcher..
■ Et les amitiés ? : Avec la vie que j'ai vécue, je n'ai jamais vraiment eu d'amis, ce qui est compréhensible. La plupart du temps, les gens m'évitaient, même s'ils ne connaissaient ni ma personne, ni mon histoire. Avec mon allure, je ne donnais pas l'impression d'être très sociale. D'ailleurs, les gens devaient me prendre pour une sans abris lorsqu'ils me voyaient : vêtements sales, allure débraillée.. Non, sérieusement, je n'inspirais pas la confiance de me vivant. Cependant, comme tout le monde, j'ai besoin de me confier, de raconter mes petits problèmes de la vie.. Mais si je n'arrive pas à me faire de relations, ça sera dur..