killing me softly with his song ; Shirleston.

■ Famille : J'ai pas eu l'enfance dont on pouvait rêver, sincèrement je ne sais même pas si j'ai eu une véritable enfance. Ça arrive que parfois des parents aient un enfant alors que ce n'était pas prévu mais ce n'est pas pour autant qu'ils le rejettent ou ne lui apportent pas la moindre preuve d'amour ou d'affection. Mes parents n'ont pas été assez courageux pour me faire adopter ni pour que ma mère avorte et parfois, je me dis que ça aurait été bien mieux.
Mon soit disant père ne le resta pas bien longtemps, quel lâche fut-il le jour où il prit ses bagages et claqua la porte de notre petit appartement ... Il ne restait plus que ma mère et moi. Jamais un geste doux, une parole regorgeant d'affection, pas un baiser, pas un : « as-tu passé une bonne journée ma chérie ? », même pas un ou deux petits surnoms débiles mais tellement attachant. Rien, niette, nada. Je n'avais pas de frère sur qui m'appuyer ni même de sœur avec qui je pouvais déblatérer sur cette soit disant "mère". Personne à qui je pouvais raconter ce qui se passait. j'avais peut être des amis, certes, mais aucun à qui je pouvais réellement dire les choses. Et puis se fut la descente aux enfers, et oui, les choses pouvaient être pires, bien pires. Ma mère commença à boire et ne s'occupait vraiment plus du tout de moi. Pour qu'elle s'en rende compte j'enchainais les trucs bizarres mais c'était peine perdue. Les services sociaux vinrent me chercher quand j'avais dix sept ans, l'âge limite pour être placé, et m'envoyèrent dans une famille d'accueil à Brooklyn. Je ne devins pas une enfant modèle mais mes notes augmentèrent un peu, j'arrivais à atteindre la moyenne voir quelques point au dessus. Je m'attachais à mes nouveaux parents qui eux, me donnaient une éducation digne de ce nom. Il avait un fils aussi, Dean, avec qui je devins rapidement complice.

■ Histoire : Je vais vous passer les détails du genre je suis née le ... à ... en ... c'est pas vraiment ce qui à fondé ma vie ... Quoi que, si j'étais née en été, peut être aurait-elle été plus joyeuse ? Au départ je suis la détentrice d'une histoire toute bête, mes parents sont jeunes et vraiment très stupides. Ils sont ensembles depuis deux ou trois ans et puis un beau jour mon idiote de mère oublie de prendre la pilule. Résultat des courses : elle tombe enceinte. Oui oh bah ça arrive parfois mais dans ces cas là, on prend sur soit et on ne remet pas la faute sur le futur petit bébé à venir ! Ma mère ne s'en ait pas privé ... Dès ma naissance, elle ne s'occupait pas de moi. Elle me refourguait à sa mère qui n'en avait pas vraiment plus à faire qu'elle. Je vivais dans une très modeste maison de Chicago. L'endroit était plutôt glauque, sinistre et pourtant j'aimais cette maison. Elle me rappelait que j'étais bien ici chez moi quoi qu'en dise ma mère. La pièce qui était le bureau de mon père, devint après son départ brutal de la maison la pièce la plus poussiéreuse que j'ai jamais vu. Quand je n'avais rien à faire, j'y allais je m'asseyais par terre et je dessinais dans les amas de poussières grises, noires et blanches des dessins de la vie que je voudrais avoir. J'étais encore jeune à cette époque et était bien loin de me douter de ce qui allait venir plus tard.
Je grandissais comme je pouvais, rester dans un rêve enfantin m'aider à relativiser. J'essayais de pas voir la gravité de la situation. A 14 ans c'était dur de devoir agir comme si vous étiez adulte. Ma mère commença à plonger plus bas que terre, ne se souciant plus de rien, fumant comme un pompier et buvant comme un trou. Je rentrais de l'école et je la voyais effondrée sur la canapé. Tous les soirs sur le chemin du retour je priais pour la retrouver encore en vie. Il m'arrivait de vouloir sa mort c'était certain, mais si il lui étai arrivé la moindre chose, je n'aurais pas pu m'empêcher de me remettre la faute dessus !
Je devais faire face à tout ça mais je n'y arrivais pas. Je commençais doucement à fréquenter les mauvaises personnes. Je touchais à la drogue, la plus part de mes soirées je les passées à flirter avec des mecs louches et à me rendre soule. Je foutais ma vie en l'air à vitesse grand V mais j'étais incapable d'y mettre un frein. Je voulais qu'on me remarque, que ma "mère" se rende compte que j'allais vraiment très mal. J'avais des amis vraiment pas nets, des notes extrêmement basses et une mauvaise réputation. Plus les années passées, plus le néant s'assombrit et grandit. je passais le cap du collège avec difficulté, les enseignants de m'avaient pas fait redoubler, ils étaient persuadés que ça ne servirait absolument à rien. Plus personne ne me faisait confiance et on ne misait pas d'argent sur ma futur carrière si bien que j'en ai une ... L'arrivée au lycée ne m'aida pas, bien au contraire. La drogue se dealer encore plus, les fêtes étaient plus hards et les mecs en demandaient plus que quand vous aviez 13/14 ans ... Un véritable gouffre sans fin. Je me fis renvoyer de trois lycées différents. Je manquais totalement de rigueur, de sérieux, et de discipline. J'étais pas méchante, j'en avais juste ras le bol d'être inexistante. Les services sociaux s'alertèrent enfin. Ils ordonnèrent à ma mère de ne plus m'approcher, si elle devait foutre sa vie en l'air, que bon lui semble, mais qu'elle ne vienne pas m'empoisonner ! Ils m'envoyèrent illico presto dans une famille d'accueil. Je m'attendais à des gens gros et cons dont l'occupation principale était de glander devant la télé en se goinfrant de pop-corn. J'avais tout faux. Faux sur TOUTE la ligne. Mr. and Mrs. Smith. Nan ce n'était pas une mauvaise blague. Ils s'appelaient bien comme ça. Des gens tout à fait honnêtes et sains. Ils vivaient à Brooklyn, ne croulaient pas sous l'or mais étaient tout à fait respectables. Ils étaient vraiment cool et ne me prenaient pas la tête. Je sentais qu'il voulait vraiment m'aider et me pousser à réussir. Ils avaient déjà un fils Dean, il avait exactement mon âge : 17 ans. Je ne savais pas pourquoi ils avaient voulus d'un second enfant "adopté". Je voulais reprendre les rênes de ma vie en main. J'enchaînais alors les p'tits boulots, serveuse, dog-walker ... Des trucs qui ne m'aidaient pas vraiment. Et puis par alliance de connaissance, j'atterris à l'université Roosevelt où un beau boulot s'offrit à moi. Moi qui n'avait pas fait de grandes études, j'allais pouvoir aider les jeunes. Je serais une sorte de conseillère.

■ En amour ? : L'amour ça fait un baille que j'y crois plus. Du moins je m'en persuade. Autour de moi il n'y a jamais eu une histoire qui a durée et je dois dire que ça me fait un peu peur ... Je suis une fille tellement indécise que je me perds dans les méandres de mon cerveau. Un garçon m'a plus ou moins marqué : Ethan. Je ne peux pas dire que j'étais amoureuse ou plutôt je ne sais pas si je l'avais étais. J'étais jeune et j'aimais draguer les garçons. Après une soirée un peu trop arrosée j'avais fini la nuit dans ses bras. On continuait un temps de se voir après ça et puis je partis pour Brooklyn en le laissant sans lui donner aucunes explications. J'avais été lâche c'est clair, mais je crois que l'histoire dans laquelle il m'embraquait me faisait peur. J'ai appris qu'il travaillait à Roosevelt U et je recule le plus possible le moment où je devrais faire face et lui parler. De toute façon c'est devenu un coureur de jupon inveterré qui doit se foutra royalement de toutes les filles qui passent dans son lit. Et puis aujourd'hui il y a Sam, le beau Sam. Le professeur qui fait saliver toutes ses élèves. Je l'avais rencontré dans un bar où j'étais encore serveuse. J'avais beau le draguer sans honte apparente, il semblait de pas prêter attention à moi ce qui ne manqua pas de m'énerver. Il se tira du bar sans même me sourire. Mais pourtant j'avais beau le détester avec ses grands airs un peu trop sur de lui, il hanté mes pensées. Je voyais tout le temps son regard. Je pouvais pas vraiment expliquer ce qui se passait. Un soir alors que j'avais fini mon service, je le croisais au détour d'une rue. J'étais bien décidé à l'enflammer après le comportement qu'il avait eu envers moi. Je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il me fixa, me fit un grand sourire et m'invita avec un regard hyper draguer d'aller boire un verre. De là, une relation des plus ambigüe s'installa entre nous. Je m'interdis de tomber amoureuse et lui ne laisse transparaitre aucun sentiment.

■ Et les amitiés ? : Je suis pas vraiment la fille super ouverte aux autres et qui aime être dans une grande bande d'amis. Je suis pas renfermée ni timide c'est sur mais disons que je choisis mes connaissances. J'ai décidé de mettre en terme à ces années de déboire et du coup ça entraîne pas mal de choses dans mes fréquentations. Je ne suis plus une gamine de 13 ans, j'ai muris, grandis et je suis entrée dans le monde des adultes. Des amis je pourrais en avoir à la pelle ! Mais je préfère les sélectionner et en avoir des vraiment fidèles sur qui je peux compter quand j'ai un soucis. J'ai besoin de stabilité plus que tout. J'ai besoin d'amis qui serviraient ... de poutre. Bizarre comme métaphore je sais bien, mes les poutres ou chandelles c'est ce qui fait tenir tout le reste de la construction. Je ne supporterais pas d'être abandonnée par le premier venu. Pour être mon ami(e) il faut pouvoir me supporter et vois au dessus de la dure carapace que je me suis forgée.

■ (+) Qualité : Sociable ; Captivante ; Posée ; Téméraire ; Naturelle ; Sexy ; Allumeuse ; Dévergonée ; Mystérieuse ; Rusée
■ (-) Défauts : Indécise ; Commère ; Rancunière ; Trop franche ; Volage ; Mystérieuse
■ Rêve(s) ? : Les rêves font vivres c'est ce qu'on dit et pourtant ... je continues à vivre même si les seuls souhaits qui résident encore dans mon corps sont bien engouffrés et ne veulent pas sortir ... Je préfère dire que l'espoir fait vire et dans ce cas là mon unique espoir est d'avoir des rêves.
■ Peur(s) ? : Pourquoi faire une liste de ce qui vous effraie ? Je préfère de ma m'y pencher plus que ça. Quand j'ai peur j'esquive ce qui créé cette montée d'adrénaline et je m'en porte que mieux.
■ Description Physique : Physique de rêve me dit-on souvent ... Une chose est claire, je ne peux certainement pas me plaindre de ce que mère nature m'a donnée. Pour m'en sortir au début, j'ai posé dans des magazines de mode. Je me sentais alors assez sur de mes atouts. Mes cheveux sont souvent comparés à une crinière de lion ce qui ne me plait pas forcément. Une crinière c'est pas vraiment doux ... Quoi qu'il en soit je les portes longs souvent lâches de façon à ce qu'ils tombent en cascades sur mes fines épaules. Je suis très élancée.Je mesure un bon mètre soixante-quinze et je dépasse rarement les 60 kilos. Je ne prend jamais de poids, un vrai cadeau. Je suis très blonde au naturelle mais je préfère les faire foncer pour ne pas trop passer pour une barbie. Mes pieds c'est le truc que je hais le plus chez moi. J'ai l'impression qu'on ne voit que ça !! Je chausse du 40 et je trouve ça énorme. Tout le monde a le droit à un complexe non ? J'ai des yeux un peu en amande qui varie du bleu intense à un vert plutôt doux, ils ressortent en toute circonstance. A première vue on me donnerait le bon dieu sans confession ... Je joue beaucoup sur le côté sensualité et j'adore jouer de mes charmes. Se serait mentir si je disais que mon physique ne m'a jamais aidé pour quoi que ce soit dans la vie. Je fais un peu femme fatale avec un côté sauvage, difficile à dompter.