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 When dawn comes, I'm gone ...

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Aurore J. Widimle

Aurore J. Widimle


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MessageSujet: When dawn comes, I'm gone ...   When dawn comes, I'm gone ... EmptyMer 21 Oct - 18:42


●● Présentation:
"Aurore J. Widimle"




      When dawn comes, I'm gone ... Aoomk5
      © {Mymz}



      Aurore Jude Widimle
      Kristen Bell


      Féminin
      19 ans ;
      6 mars 1990 ;
      New York ;
      ETUDIANTE ;
      3eme année d'étude;
      Célibataire

      When dawn comes, I'm gone ... 690501New_york_is_my_life


      Famille :Celui qui y touche peu allé se pendre, c e sera toujours plus enviable que ce qui je lui réserve. Je suis très protectrice en vers eux peut importe les situations, qu’ils aient fait une bêtise ou pas, et ils me le rendent. Enfin mes frères principalement, surtout James. Mon jumeau et moi, on s’est toujours protégé, sauf quand je suis partie ; et on sait bien que l’on peut compter l’un sur l’autre. C’est mon jumeau après tout et ça marche dans les deux sens et je crois bien l’avoir fait trop s’inquiéter et trop souffrir. Dimitri est assez indépendant, il était proche de moi mais les choses n’étaient pas les même, et puis il est marié et ne vit plus chez notre mère mais cela ne m’empêche pas de m’inquiéter de son bonheur. Je sais qu’il l’aime mais j’ai peur que quelque chose d’autre ailleurs mal. Marié, il est si jeune pourtant. Tous les trois, on essaye de se cacher des trucs et de se préserver mais ce n’est pas toujours facile. Avec Dimitri c’est simple, il suffit que je n’aille pas le voir mais avec James on se voit forcément et un regard suffit pour que l’autre sache que quelque chose cloche et des fois même quoi. Ma mère, elle me protège un peu trop par moment mais elle croit en moi et c’est super. Je sais qu’elle est à fond avec moi, surtout depuis que j’étais partie vivre chez mon père. Elle me donne toujours raison sauf quand je me dispute avec mes frère où là elle n’intervient pas. Elle ne veut surtout pas se fâcher avec l’un de nous trois pour une raison futile comme on en a dans nos disputes. Elle se range toujours à mes choix, car elle a confiance en moi. Elle se rappelle ne pas avoir toujours eu le choix avec ses parents et elle ne veut pas nous faire vivre la même chose car elle nous aime et veut que l’on soit libre. Elle n’a rien dit quand je suis partie, quand Dimitri s’est marié… Et on finit par le pire, histoire de terminait sur une mauvaise note comique, mon père. Lui je ne peux pas l’aimer. Je crois que je le hais depuis toujours, sans exagérer. Petite, je lui en voulais de nous avoir laissé seule. La seule chose que j’ai jamais trouvé bien de lui c’est qu’il a sorti maman de sa léthargie en voulant nous ravir des bras maternels. Il n’a jamais fait d’effort avec moi et mes frères. Pourtant je suis allée vivre chez lui. Et il a voulu me marier. Je n’étais même pas majeur ! Vous imaginez ? Il passait son temps à râler après moi, à essayer de me diminuer. Il me gardait chez lui dans le seul espoir que mes frères suivent mon exemple. La seule fois où j’aurais eu besoin de lui, il n’a rien fait. Pire ! Il a fallu qu’il prenne la défense de celui qui m’avait fait tant de mal. Je ne l’aime pas, ni lui ni sa femme.

      Histoire : Voir poste suivant...

      En amour ? :Je ne suis pas le genre de fille dont il faut tomber amoureuse, si cela traverse l’esprit de quelqu’un ici. Non vraiment, je n’ai pas de meilleurs conseils à vous donnez. A commencer, il faudrait s’inquiéter pour sa santé mentale à ce moment puis pour son morale dans les semaines qui suivent. Je suis quelqu’un qui peut faire preuve de garcerie pas possible et on peut rarement espérer plus d’une nuit dans le même lit que moi ; et encore, il fait que vous soyez dans mes proies du moment. Comme le dit si bien mon frère désirait ma présence n’est pas normale et encore moins tomber amoureux de moi. J’ai vécu une si mauvaise dernière histoire, quasiment unique histoire, que j’ai presque peur d’être en couple. Je suis partisane de « l’amitié améliorée », qu’il faut traduire en général par relations sexuelles fréquentes et seulement ça. Je ne veux pas être « en couple », j’ai trop peur de ne pas aimer cette personne et surtout qu’elle ne m’aime pas. Moi-même, je ne suis pas amoureuse mais j’avoue que ça ne me dérangerai pas de l’être par moment. C’est vraiment bizarre mais j’aimerais penser à être dans les bras d’un homme sans y voir quelque chose de purement physique. Oh bien sur, il y a quelques exception à cette règle mais je n’ai pas envie de coucher avec mon meilleur ami, j’ai déjà fait cette erreur. J’aimerai par moment me poser avoir une relation sérieuse qui finisse mieux que ma dernière. Ce qui n’est pas forcément très dure. Mais j’en suis incapable, je crois bien. Je suis trop volage, trop habitué à aller draguer et à y voir seulement un intérêt sexuel. Et puis je n’ai pas trouvé d’homme qui ne me plaise vraiment du moins pas encore...

      Et les amitiés ? : Les gens me gravitent au tour à croire que je suis une friandise appétissante. Il y a toujours quelqu’un pour venir me saluer, ou me demander de mes nouvelles. On me demande le numéro de mon Berry ou de manger avec moi, je n’aime pas toujours ça. Je suis l’amie de tous mais je ne crois pas que beaucoup de personne soient mes amis. Tous pensent avoir mes faveurs mais je ne les accorde que rarement. Ne me confiez rien parce que je saurais très très bien m’en servir contre vous, je ne suis pas un ange. C’était déjà comme ça avant mon arrivée à l’université, pire car à cette époque j’étais la seule. J’avais quelques vrais amis mais j’étais surtout la reine des abeilles, on faisait parti de ma ruche ou je piquais. Enfin, pas toujours, seulement quand j’avais rien d’autre à faire : ce qui pouvait être très fréquent. Mes véritables amis sont en majorité des gens comme moi, des souverains des ruches, ou encore d’anciennes connaissances mais dans le royaume campus on ne se fie qu’à soi-même. On ne peut pas être plusieurs reines ou rois pour le même territoire. A vos risques est périls, amis, ne croyez pas toujours l’être. Pourtant, il y a certains… Eux sont mes amis, et c’est leur choix comme le mien. Je ne les abandonnerai pas et ils feront de même.


      When dawn comes, I'm gone ... 341972roosevelt_my_story___


      Matière Principale : Stylisme
      Matières Optionnelle : Modélisme, Dessin, Français
      Niveau d'intelligence : 89.5/100
      Profession ou Petit Job : Dessinatrice de modèle pour la maison de mode WidimleCollection, et autres petits job occasionnels comme serveuse…
      Explication de vos choix/ de votre parcours: Ce n’est pas innocemment que j’ai choisi ce parcours scolaire. Ma mère étant styliste, je nage dans le monde de la mode depuis toute petite, et je suis devenue très bonne nageuse. Et puis, j’aime tant dessiner de tenues que je nourris l’espoir de reprendre la marque de haute couture de ma mère plus tard. Cela explique que j’ai choisi stylisme et modélisme. Pour le dessin, c’est un peu les mêmes raisons. Depuis que je suis en âge de tenir un crayon, je dessine avec. J’esquisse robes, tenues, paysage et même des fois des portraits mais je les trouve pas assez beaux. Quant à français, ma mère m’emmenait souvent en France avec ces frères pendant les vacances scolaires. Et puis Paris, ville de la mode.



      When dawn comes, I'm gone ... 449157new_york_is_very_beautiful


      (+) Qualité : Joyeuse ; Compréhensive ; Intelligente ; Douce ; Décidée ; Fière
      (-) Défauts : Malicieuse ; Sans gêne ; Impulsive ; Irréfléchie ; Garce ; Extravertie
      Rêve(s) ? : Des rêves? Sérieusement qui n’en a pas? Pas moie n tout cas. J’aimerais plus que tout, et oui c’est un rêve, devenir stylisme. Depuis toute petites c’est ce que je veux et je compte bien y arriver. J’aimerais aussi entretenir une relation stable amoureuse, ce qui est loin d’arriver parce que lors que je pourrais en avoir l’occasion je fiche tout en l’air.
      Peur(s) ? : Je dis avoir peur de rien mais c’est faut. J’ai peur de Peter, ce qui je pense s’explique assez facilement. J’ai peur qu’il arrive quelque chose à ceux que j’aime, ce qui est aussi tout à fait naturel. Et surtout j’ai peur que quelqu’un découvre tout. Tout, toutes mes bêtises, tout ce que j’ai fait, tout ce qui est à oublier ou à bannir. Je ne suis pas blanche mais au tant le rester aux yeux des autres …
      Description Physique : Il parait que je suis belle, on me le dit même souvent, trop souvent. Non que je sois fausse modeste - un peu c'est vrai mais seulement pour ne pas faire vantarde - et que je fasse semblant de me trouver banale, je sais comment je suis mais je me trouve si insignifiante face à certaines. Après, je connais ma valeur à sa juste valeur -jeu de mot pourri-. Je ne sers pas de modèle et de top-modèle en étant une laideur. Vous avez déjà vu des top modèles moche ? Pas moi, même si sourire pourrait les rendre plus jolies. Bref je suis bien fait semble-t-il. J'ai des formes, mais pas trop non plus après c'est gênant de toute façon - surtout quand on fait du sport et que nos frères nous emmènent faire du basket avec eux- et de belles formes -oui parce que être une planche à pain c'est une forme, particulière mais forme tout de même - : une jolie poitrine, des fesses et une taille fine. Et puis, un beau corps ne s'obtient pas en claquant des doigts : je fais du sport, je fais attention à ce que je mange -ou pas- et tout et tout... Je l'avoue la nature a été plutôt gentille - meêm très -avec moi dès le début mais bon, je l'ai aidée aussi. Il faut savoir profiter de ses atours dans la vie, si non pourquoi en avoir ? Mais surtout, savoir les mettre en valeur, même si, on en a peu -bien sur c'est moins facile alors-. J'ai la taille fine alors je mets plutôt des habits qui soulignent la taille et non quelque chose de tellement large qu'on voit pas ma taille mais qui se ressert sur mes fesses et mes cuisses. Si qui est, dis-je au passage, moche sur presque n'importe qui. Et surtout il faut caché ses défauts. Par exemple, vous ne me verrez jamais en dos nu puisque j'ai le dos couvert de cicatrices, ce qui n'est pas toujours très élégant. Se mettre en valeur passe aussi par la coiffure et le maquillage. J'ai une opulente crinière blonde - je rajoute peut être là - que j'adore vraiment. Des fois je la tins, mais en générale c'est une cascade blonde qui tombe sur mes épaules. On m'envie souvent mes cheveux, mais bon on m'envie souvent sans raison. J'ai de belles ondulations qui je frise ou lisse avec plaisir. J'aime bien élaborer des coiffures compliquées que je ne fais que très rarement parce qu'il faudrait mettre à découvert mon cou et le haut de mon dos - ma mère dit que c'est là une des facettes de mon soi-disant talent de styliste -.J'ai un joli visage ovale avec des yeux bleus. Ils sont légèrement en amande, forme accentuée par le fait que je les plisse souvent. J'ai un nez un peu pointu mais pas un nez de sorcière, un joli nez ! J'ai une bouche allongée et pâle faite pour le baiser comme dit mon frère si souvent, je crois qu'il se moque de moi.


      When dawn comes, I'm gone ... 347806roosevelt_its_a_lot_of____copie


      Tu aimes, toi, Barack Obama ? : Pas plus qu’un autre.
      Central Park, c'est quoi pour toi ?: C’est beau, grand mais trop bruyant.
      As-tu peur des fantômes ? : Tu m’a bien vu ? J’ai peur de personne.
      Une soirée entre ami(e)s, c'est sacrée pour toi ? : Bien sur, mais après tout dépend des amis et du programme de la soirée.
      Est-ce que Mickeal Jackson te manque ? : Non, je peux encore l’écouter donc je ne vois pas pourquoi…
      New-York ou Paris ? :Pariiiis ou New-York. J’aime les deux.



      When dawn comes, I'm gone ... 625454blablaaaaaaaaaaaaa


      Ton Prénom : Lilyce (pseudo)
      Ton âge : 14 mais bientôt 15 (en janvier quoi xD )
      Où as-tu connu le forum ? : Mwawawa Par l'admin sur TF
      Fréquance de connextion : 7/7 jours de la mesure du possible
      Le mot de passe:
      Spoiler:
      Autre : Je vous n'aime !


    By Lulu'. Don't Touch !.


    Dernière édition par Aurore J. Widimle le Dim 1 Nov - 21:14, édité 12 fois
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    Aurore J. Widimle

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    MessageSujet: Re: When dawn comes, I'm gone ...   When dawn comes, I'm gone ... EmptyMer 21 Oct - 19:03

      Histoire : Intelligente, belle, héritière d’une fortune considérable ; le genre de filles qui ont tout pour elles. Mais si on regard derrière le tableau ma vie n’a plus grandes choses de si enviable, l’argent mi à part.
      Mes parents ont divorcé avant ma naissance et celle de James, mon frère jumeau. Cela ne faisait même pas un an qu’ils étaient mariés et ils avaient déjà Dimitri qui est de trois ans mon aîné. Et à vrai dire, j’ai toujours pensé qu’on n’avait pas le même père. Vous me direz que c’est le cas de beaucoup d’autres personnes et je n’en doute pas. Pour le peu que j’ai dit car mes problèmes ne s’arrêtent pas là.
      Ma mère était dépressive. Elle aurait pu s’en remettre et se trouver quelqu’un car malgré ses deux grossesses, elle était magnifique : il fait dire qu’elle n’avait qu’elle n’avait que vingt ans. Non, le problème n’était pas là. Elle sortait avec mon père depuis plus de cinq ans et du jour au lendemain, elle se retrouvait seule avec trois enfants sur les bras. Ce n’était pas l’argent qui manquait même si elle avait un peu de mal à cette époque. Non, c’était comme si elle existait plus.
      Jusqu’à mes six ans, ce fut ma nourrisse qui nous éleva mes frères et moi. Pourquoi jusqu’à mes six ans ? Ce fut cette année là que mon père demanda la garde de Dimitri et par la même occasion celle de James et la mienne. Elle se reprit en main et arrêta les antidépresseurs. A partir de là les choses allèrent mieux. Ce qui me fit plaisir quand a six ans on a vu moins de dix fois son père, on n’a pas vraiment envie d’aller vivre avec.
      J’étais dans une école et décrochait de superbes résultats. J’avais un coup de crayon qui faisait dire à me mère que la marque Widimle n’allait pas mourir, car elle savait bien que ce ne serait pas mes frères qui feraient ça. A tout âge, je fus l’un des ces modèles et à partir de mes quinze ans je lui servis de mannequins pour certaines occasions. Je faisais plutôt dix-sept ans que quinze à cette époque. J’étais heureuse, tout simplement.
      Un nouveau problème va bien sur arriver et il est temps que je vous présente un nouveau personnage : Drew, mon meilleur ami. Je le connais depuis toute petite car son père est l’avocat de la marque de haute couture Widimle. On s’entendait bien, même trop bien. Nous étions scolarisés à deux endroits différents, ce qui était judicieux. Au tant, j’étais dans les premières de la classe, lui n’en faisait pas partie. Pas de jalousie entre nous. Pourtant il est plus qu’intelligent mais plus que fainéant pour dire les choses poliment.
      Nous étions très complices. On passait tous nos week-ends ensemble à se balader ou regarder la télévision en se racontant nos vies respectives. Je le trainais dans les magasins pour qu’il me donne son avis et lui m’emmenait voir du basket. Bien que je ne lui avoue pas, j’aime le basket et je suis maintenant en mesure de commenter un match. L’hiver on patinait ensemble. Il n’était pas très doué. Disons qu’en un an, il oubliait tout. L’été, on passait notre temps à la plage entre bataille au bord de l’eau et surf. Mes frères disaient qu’on ressemblait à un petit couple de vieux.
      L’été de nos quinze ans, je suis née en début d’année et lui en décembre de l’année précédente, on parti en vacances ensemble, comme chaque années, dans sa famille en Grèce. L’été des bêtises. C’est là-bas qu’on fit la connaissance de Liv, une jeune fille de New-York comme nous. Je me rappelle de la première fois qu’on l’a vu. C’était à la plage ; ses parents et ceux de Drew discutaient. Sa mère s’est tournait vers nous et nous a dit qu’on avait le même âge que sa fille. C’est à ce moment que je vis la petite fille blonde qui regardait le ciel sans nous entendre car elle écoutait de la musique et je sus qu’on serait amies. C’est fou comment on s’amusait tous les trois. Tous les midis, ou presque, on se retrouvait à la plage pour manger et on y restait jusqu’à tard le soir. Je me rends compte à quel point on pouvait être stupide. On buvait, pas beaucoup juste assez pour être pompette et que Drew doive me porter car je m’étais endormie. Ce fut d’ailleurs cet été là que je découvris que je ne tenais pas la vodka et autre alcool du genre. Même avec une quantité minuscule, une demi-heure plus tard au maximum je me mets à vomir du sang.
      Mais ce n’est pas de ces bêtises là que je parlais un peu plus haut. Celle à laquelle je pense, Liv n’était pas là. Nous étions, Drew et moi, dans la petite salle des fêtes du village. Elle est toujours vide, les fêtes se déroulent en général sur la grande place. Ce soir là, je n’avais pas bu ce qui ne m’empêcher pas d’être un puce électrique. On avait mis de la musique. Il était assis en tailleur sur le parquet et les quelques lumières allumées faisaient des reflets roux dans ses cheveux châtains. Comme tout le reste de l’été, il était torse nu. Sa chemise était posée sur une chaise avec mon gilet. Moi, j’étais en robe.
      Je dansais et il riait. Il faut dire qu’il avait de quoi. Au bout d’un moment, j’en eus marre qu’il se moque de moi. Du coup, je le pris par les mains pour l’obliger à se lever. La musique changea pour devenir un rock. Il me fit faire un tour sur moi-même avant de m’attirer par la taille. Je faillis tomber. Je m’éloignais un peu de lui et essayai de lui donner un coup de poing, pas méchamment. Cela eut pour résultat de me projeter dans ses bras car j’ai un équilibre particulier, surtout en talons hauts. Il me rattrapa et à ma grande surprise, il posa ses lèvres sur les miennes. Je reculai surprise et il recommença, je me laissai faire. Inutile de s’attarder là-dessus, c’est comme qui dirait censuré.
      Le réveille fut un retour à la réalité assez brutale. Qu’avais-je fait ? Je me sentais mal et cela ne fit qu’empirer. Ca atteint son apogée quand il reçu un coup de fil. Live, petite curieuse, lui demanda qui l’appelait et il répondit que c’était sa petite amie. Il s’éloigna pour répondre et j’éclatai en sanglot. Je n’étais pas jalouse loin de là, mais je m’en voulais. J’avais fait quelque chose de mal, de très mal.
      Quelques jours plus tard, on prit l’avion. J’ignorai royalement Drew, ce qui n’avait rien d’étonnant, entre nous les silences n’avaient pas à être comblés. Il s’endormi pendant le voyage mais moi, je restais éveillée et réfléchissais. Ma mère m’attendait à l’aéroport. Je déposai un rapide baiser sur la joue de mon ami et la rejoint. Ma décision était prise, la pire qu’il soit au passage. J’allais partir vivre chez mon père pour un semestre ou plus. Elle fut déçue mais ne dit rien. J’eus l’impression qu’elle avait une idée sur le pourquoi du comment. Elle annonça cela à mes frères le soir même. La réaction de Dimitri fut que c’était mon choix, que j’allais lui manquer et qu’il me souhaitait bonne chance pour supporter notre père. James ne dit rien, mais je savais qu’il était plus blessé de mon départ qu’il ne le semblait.
      Trois jours plus tard, j’étais de nouveau dans l’avion direction le village paumé, pas tant que ça en fait mais je venais de New-York, où vivent mon père et sa compagne. Ce fut pendant ce voyage que je découvris mon talent pour l’écriture. J’étais triste et avais besoin de l’extérioriser Je pris donc une feuille et un stylo pour obtenir un poème de trois pages sur ma vie. Mélodramatique me direz vous, j’aurais opté pour dérangé mais bon… De toute façon, ce poème va finir, deux ans plus tard, brûler comme le reste pour tout effacer.
      Quand l’avion atterrit, j’allumai mon portable et reçu un appel : Drew. Je le laissai sonner et quand le son qui me semblait si désagréable s’arrêta, j’éteins mon portable, il resta deux ans dans cet état. Mon père m’accueillit à bras ouvert, ce qui me fit tiquer. Il avait plus l’habitude de me considérer comme un poids. Qu’espérait-il ? Que mes frères suivent le mouvement, il pouvait rêver. Il essaya de savoir ce qui me poussait à m’installer chez lui et n’eut jamais de réponse.
      Au cour des premiers mois, je redevins celle que j’essayai de cacher, celle que je suis vraiment. La petite folle aimant le shopping et le rock, le problème c’est qui n’y a pas que ça. Je devins une de ces filles que moi-même ne supporte pas. Je finis par penser que j’ai un fond mauvais. Je me disputais beaucoup avec mon père. Il n’aimait pas ma façon d’être, de m’habiller ; je ne trouvais qu’à lui répondre que sa compagne n’était pads le meilleur des exemples. J’essayai de redevenir une petite fille modèle mais l’idée disparu vite. J’étais bien dans ma peau ainsi. Je m’étais fait quelques vrais amis : Clara, Mike et Peter, les autres se disaient être mes amis juste pour ma popularité. Bref, avec eux, Mike, Peter et Clara, je me retrouvais l’été précédant avec Liv et Drew ; l’adolescente à l’âme d’enfant.
      Un autre sujet de dispute, les gens du coin me connaissaient sous le nom de mon père alors qu’officiellement je porte celui de ma mère. Même sur les papiers de l’école j’étais Aurore Smith au lieu d’Aurore Widimle. A la maison c’était assez électrique, un mot de travers et ça dégénérait en dispute. Pour éviter ça, je sortais régulièrement, à allais aux fêtes, faisais souvent du shopping et je dois dire que leur centre-commercial on en fait vite le tour.
      En septembre de l’année suivante, une nouvelle arriva dans la classe Tout le monde ce demandait qui elle était et lui tournait au tour. Bien sur il fallut que j’arrive en retard et donc je ne la vis pas. Ce fut seulement à la récrée que j’appris qu’elle était là. Quand Clara me la montra je lâchai mon sac pour me précipiter sur elle. J’aurais reconnu entre n’importe qui sa chevelure blonde-argentée. Le cri qui je poussai dut lui évoquer quelque chose car elle se retourna juste à temps pour me serrer dans ses bras. On rit, cria et s’embrassa pendant cinq bonnes minutes. C’était Liv, ma Liv.
      Coup de chance, elle apprécia mes amis et n’eut aucun mal à s’intégrer. Je sus qu’elle ne se doutait de rien, ou du moins n’en avait pas eu confirmation, quand elle prit ma défense en disant que j’étais la plus attachée à ma vertu des trois filles de notre petit groupe. Cela me fit bien rire et elle me rejoint alors que les autres haussaient les épaules d’incompréhension. Et il fallu qu’il la croit, je ne saurai dire si c’était bien ou pas.
      Malheureusement, elle regagna New-York au bout de deux trimestres. Elle avait suivi sa mère alors que ses parents risquaient de divorcer mais tout était réglé et elle n’avait plus de raison de rester. Son départ m’attrista mais elle m’avait fait promettre de ne pas déprimer ce que je fis avec décontraction.
      Ce fut à peu près à la même époque que je sortis avec Peter. Au début ça allait mais les choses dégénérèrent vite, trop vite. Peter voulait qu’on aille plus loin, en gros il aurait voulu que je perde ma vertu avec lui. Loin de moi l’idée de lui dire que je n’étais plus vierge. J’étais assez vu comme une garce pour ne pas en rajouter. En même temps mon père m’annonçait qu’il m’avait trouvé un bon parti et qu’on serait fiancé à mes dix-huit ans. A croire qu’il voulait que je parte revivre chez ma mère. Pourtant je restai, quelle erreur. Je me refermais néanmoins sur moi-même, ce que personne ne remarqua vraiment. Tous prenaient ça pour un début de maturité.
      Mais Peter trouva le grain de sable pour que le vase déborde. Ce jour là, on n’était que tous les deux. J’étais venu chez lui après les cours, on avait fait nos devoirs, en bon élèves, avant se s’affaler devant la télévision. Il commença à me bécoter. Cela n’avait rien de choquant puisqu’on sortait ensemble mais j’avais en tête une de nos dernières discutions, dispute en fait, et que ses parents n’étaient pas là. Je l’arrêtai une première fois et il recommença. Je répétai donc l’opération une deuxième fois. A la troisième fois, il s’énerva. Avec mon caractère bien trempé, je lui répondis. Le coup partit et je me retrouvai avec les nez et la lèvre en sang. Sans lui adresser un regard, je ramassai mes affaires et partis de chez lui.
      Les jours qui suivirent, je n’ouvris pas la bouche, du moins en public. J’attendais d’être seule pour laisser libre cour à ce que je ressentais. Cette semaine là j’écrivis beaucoup et peu de choses étaient joyeuses. De toute façon, tout finit bruler avant que je reparte. Quand je dis tout, c’est vraiment tout depuis le premier poème écrit dans l’avion.
      Le samedi matin, je partis observer la mer depuis les falaises. Quelle stupide idée ! En ville, tout le monde savait que quand je me sentais mal, j’allais faire un tour aux falaises. Si on voulait me voir, c’était l’endroit où me trouver avec ma chambre bien sur, à condition que mon père vous laisse entrer chez lui. Bref, il était moins compliqué d’aller aux falaises.
      Cela faisait à peine cinq minutes que j’y étais que Peter arriva. J’eux cru que c’était pour s’excuser, j’avais tout faux. Il était vexé, blessé dans son orgueil. Je me retournai pour mieux le voir. Il s’avança vers moi et ses yeux, son expression me firent peur. Une peur qui me prit le ventre, me tordit les tripes. Le genre de peur panique qu’on trouve stupide mais qui est plus forte que nous. Je l’interrogeai. Sur quoi ? Bonne question. Je paniquai, lui demandai pourquoi. Pourquoi quoi ? Il s’avança encore, me forçant à reculer. Ce que je fis jusqu’à me retrouver tout au bord de la falaise. Il posa ses mains sur mes épaules, j’eux envie de me débattre mais cela m’aurait fait tomber. Il embrassa mon front, et je dois reconnaitre que je ne comprenais rien et je n’y comprends toujours rien. Et il me poussa. Je perdis connaissance avant l’impact, cela m’évita de me tordre de douleur au moins.


    Dernière édition par Aurore J. Widimle le Dim 1 Nov - 22:45, édité 2 fois
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    MessageSujet: Re: When dawn comes, I'm gone ...   When dawn comes, I'm gone ... EmptyMer 21 Oct - 19:03


      Je revins à moi cinq jours plus tard dans une chambre d’hôpital. On m’apprit que je n’avais rien de casser, à croire que les dieux veillaient sur moi on dit les médecins. Cela me fit tiquer. Veillez à me faire une vie pourrie oui pas à me sauver. Mais après tout, dans les légendes de l’antiquité, les préférés des dieux étaient ceux qui subissaient le plus d’épreuves. Drôle de philosophie soit dit en passant. Mais j’étais blessée à pleins d’endroit et les blessures étaient assez profondes. Assez pour que je ne sorte de l’hôpital au bout d’un mois.
      Mon père me crut dépressive. Il pensait que j’avais tenté de mettre fin à ma vie, rejoindre les morts. Il se trompait bien sur. Je n’ai pas vraiment envie de rejoindre l’enfer maintenant, car il est exclu que j’aille au paradis après toutes mes bêtises. Vous voyez je ne suis pas une élue des dieux, loin de là. Ni des dieux, ni de Dieu. Bref, encore une fois, la discussion se termina en grosse dispute. Bienvenu chez les Smith. Mon père finit par s’arrêter et il prit le téléphone. Je savais ce qu’il avait derrière la tête. Il allait appeler ma mère ; Qu’il fasse donc !
      Je ne sus pas ce qu’ils se dirent car mon attention fut prise par l’arrivée de Peter. Que faisait-il chez moi ? Comment osait-il ? Le premier truc qu’il me demanda, c’était pourquoi j’avais essayé de me tuer. Je m’énervai contre lui aussi. Je crie assez vite, disons. Je ne pense pas que mes cris aient échappés à une personne au village. J’ai une voix puissante quand je veux. Il me dit que je me trompais, que c’était une hallucination. J’avais donc devant moi celui qui avait mis dans la tête de tous que j’étais dépressive. Je le mis dehors pour aller m’enfermer dans ma chambre.
      Là, je m’étendis sur mon lit et pleurai. Je fini par me reprendre un tout petit peu. Je ramassai, regroupai mes affaires dans ma valise. Au bout d’heure ou deux, mon père m’apporta le téléphone. Il scruta ma chambre, hocha la tête et s’en alla. Je reconnus la voix tout de suite : ma mère. Je pleurai un certain temps au téléphone. Elle me proposa de rentré à New-York et j’acceptai. Elle ne me posa aucune question, j’avais donnée une bonne partie des réponses. Elle me dit que Dimitri et James voulait que je rentre, que Drew et Liv n’arrêtaient pas d’appeler pour avoir de mes nouvelles, mon portable étant éteint.
      Le lendemain chez à treize heures, j’étais de retour sur le sol New-Yorkais. Je me trouvai en train de pleurer dans les bras de ma mère. Elle me mit un bras sur l’épaule et nous rentrâmes à la maison, à pied. Je redécouvrais ma ville avec joie. Ma mère riait. Une fois à la maison, elle passa deux coup de fils, histoire de prévenir mes frères que ce soir c’était diner en famille. Elle m’aida à défaire ma valise. Elle commenta mes vêtements et autres avec entrain ce qui me fit rire au point de pleurer. Elle me laissa finir seule car elle avait un rendez-vous pour le travail.
      Je finis rapidement. Je sortis en denier mon portable. Je restai là cinq minutes à le regarder avant de l’allumer. Je m’assis sur le lit et attendis. Quoi ? Je ne savais pas vraiment.
      James déboula dans ma chambre sans frapper et me serra dans ses bras avec une telle force que je m’étouffai. Je l’embrassai sur la joue avant de partir dans un fou rire. Je fis tomber mon portable sous mon lit sans m’en rendre compte. Il m’attrapa par la taille et me jeta sur son épaule comme un sac de farine. Il m’emmena dans la salon où se trouvait Dimitri. Celui-ci poussa un cri d’ours et se jeta sur nous. Au tant dire que la soirée fut animée.
      Je passai les jours suivant en compagnie de mes frères. Ils m’emmenèrent voir des matchs de baseball et de basket et j’eus le droit de les trainer faire du shopping. Une grande victoire !
      La semaine suivante, je retrouvai mon portable en passant l’aspirateur. J’avais reçu un message depuis mon retour, un de Drew. J’interrogeai ma mère et elle m’apprit que Drew et Liv avait pris l’habitude de prendre le petit-déjeuner dans un café du coin le samedi matin.
      Le samedi matin donc, je me levai assez tôt. Je m’habillai de ma façon peu décente habituelle. C’était une jupe courte et un tee-shirt assez moulant. Je trouvai facilement le café. De dehors je voyais Drew et Liv entrain de manger. Je poussai la porte et me dirigeai vers leur table. Liv poussa un cri et se précipita sur moi. Elle me roula une pelle, une belle. Cela eut pour effet de décrocher la mâchoire de Drew et de me faire rire. J’avais eu une relation assez particulière avec Liv, et il me semblait que le temps n’avait pas arrangé grand-chose bien au contraire. Drew me prit dans ses bras et commença à se répandre en excuses. Je l’arrêtai et je m’assis avec eux. On passa une heure dans le café et les deux heures suivantes à déambuler dans les rues New-Yorkaises.
      J’étais heureuse. Je retournai au lycée. Là-bas on m’accueillit plutôt bien. Pas de bol pour eux, ils ne savaient pas qui je suis. Ils le découvrirent assez rapidement. J’avais conquit la place de reine et je comptais bien y rester personne ne réussit à m’y virer. De toute façon, qui serait assez fou pour essayer ? À se demander si je ne leur faisais pas peur. Certains n’avaient pas peur et étaient plutôt audacieux. Pas de bol pour eux je ne suis pas ce qu’on appelle le romantisme incarné et les bouquets de fleures ont souvent finis à la poubelle. Certains de mes travers, que je ne considère pas ainsi, restaient secrets. J’étais déjà assez « connue » pour ne pas en rajouter avec mes relations d’un soir disons.
      C’était un dimanche matin. Je me levai et j’avoue que j’avais une sacré gueule de bois car j’avais passé la soirée en compagnie de Liv et qu’elle devait plus se rappeler de beaucoup de choses. J’étais pas du tout coiffé, genre les cheveux à moitié secs à moitié gras et tout mêlés. Ma mère m’annonça que nous avions une invitée pour le brunch, dans une heure. Je couru presque à la salle de bain. Au bout d’une heure j’en ressortis belle comme un cœur. J’avais mi une robe faite par ma mère et j’étais coiffée. Un quart d’heure plus tard, on sonna à la porte. J’allais ouvrir et tombé sur une élégante demoiselle brune. Dimitri débarqua dans notre entré et l’invita à entrer. Il l’appela May. Il me fallu pas longtemps pour comprendre ce qu’il y avait entre eux. Mais quelle fut ma surprise quand mon frère aîné nous annonça leur mariage prochain. Ils avaient tous deux dix-neuf ans. Ils se sont mariés quatre mois plus tard et sont aujourd’hui toujours ensemble.
      Ca, c’est classé dans les trucs heureux. Faut bien qu’il y en ait. Dans les trucs moins bien pour une fois ça n’est pas vraiment pour moi. Ca se passa en Mars. D’ailleurs il était, et sera, prévu que Liv, Drew et moi repartons en Grèce pour les grandes vacances, dans le même petit village que la dernière fois. Au tant dire que ça me culpabilisait encore plus et me foutait dans tous mes états. Mais il était hors de question que je me défile puisqu’en septembre on partait à l’université. J’étais partagée entre l’idée de passer l’été entre eux et le pressentiment que j’allais refaire des conneries car c’était sur que j’en referais.
      C’était un samedi après midi. J’avais dormi chez Liv le soir d’avant et on avait rejoint Drew pour le déjeuner. On faisait les magasins, où plutôt les cabines d’essayage. Drew nous prenait en photo, enfin quand il arrêtait de rire assez longtemps pour appuyer sur le bouton de l’appareil. La collection de printemps était sortit et on trouvait du pire comme du mieux. Liv cherchait une robe pour la rencontre des hautes sphères qui avait lieu le soir même. Moi, je prenais une faite par ma mère mais profitai de l’occasion pour faire les boutiques. De plus, elle devait nous présenter son petit ami. Drew se moquait de nous en disant que j’allais ne pas l’aimer puisqu’il m’avait ravi ma Liv. Mais il y a bien longtemps qu’il n’y a plus que de l’amitié entre elle et moi. Il semblait qu’elle s’était rangée du bon côté. Moi, c’est à se demander si je le ferais un jour.
      On était à une terrasse quand elle reçu un coup de fil. Elle semblait terrorisée et stupéfaite. Elle allait pleurer, je le voyais. Elle nous dit qu’elle nous verrait ce soir et partit. J’interrogeai Drew du regard et il haussa les épaules. Le soir, à peine arrivée à la réception qui je me mis à la chercher. Je la trouvai finalement en compagnie de ses parents. Elle vint vers moi et m’annonça ce qu’on lui avait dit le matin même. Son petit ami était mort. Tombés du troisième étage d’un immeuble. Elle quitta rapidement la soirée et je dus reconnaitre qu’elle avait eu du cran pour rester aussi longtemps, pour simplement être venue. Il lui fallut longtemps pour s’en remettre. A vrai dire, je crois qu’elle a commencé à sortir dans son monde parallèle en juin. La voir dans cet état c’était atroce. Elle ne parlait pas, semblait ailleurs. Au point que pendant ces trois mois, pas une fois elle alla en soirée, pas une fois on fit du shopping ensemble, pas une fois je la vit sourire.
      On sut, Drew et moi, qu’elle commençait à se reprendre quand on la vit un samedi matin au café. La semaine d’après, elle proposa même d’aller faire les magasins. En même temps, l’été arrivai et elle n’avait pu encore eu l’occasion de voir les nouvelles collections. Cette après-midi là, ce fut comme si rien n’était arrivé. A partir de ce moment, elle redevient notre Liv, celle heureuse et fo-folle, mais la mort de son ami avait laissée des traces.
      Cela faisait déjà un an. Ma mère était en pleine préparation de défilé et nous avait capturé James et moi pour l'aider. On courrait à travers la ville pour porte un message ou autre. Et surtout, cette année je défilais : l'avant dernière tenue. J'étais une véritable pile éclectique à cette idée, un mélange de stresse et de joie. Au point que je ne vis pas les jours passés. Pourtant, ce moment allait être gâché, par la date.
      Le matin du grand jour, je l'avais passé avec Liv. On avait fait les magasins. Elle voulait se refaire un stock de maillot de bain. Elle avait râlé quand j'avais dit que je ne faisais pas d'essayage. On s'était bien amusé entre filles. Le midi, Drew nous avait rejointes. Ils s’étaient moqué de moi pendant un certain temps, sur ma soi-disant pudeur, jusqu'à que je les quitte pour aller retrouver ma mère.
      Je m'étais fait pomponner en me tordant les doigts de stresse. Le défilé avait enfin commencé et je m'étais calmé. Je ne devais pas la gâcher, pour ma mère. Quand vint mon tour, c'est avec assurance que je m'avançai. Heureusement, je ne le vit pas. En fait, je ne remarquai la présence de Peter qu'au moment où ma mère vint saluer le public. Je me retiens jusqu'au retour en loge.
      Je me suis effondrée sur mon siège, les épaules tremblant lentement de silencieux sanglot. Je n'entendis pas ma mère, ni mes frères, ni mes amis... J'étais de retour dans le passé, un an jour pour jour. Je revoyais son visage, ma peur, l'eau et les rochets. Tous comprirent que j'étais ailleurs mais personne ne sut où. Ils se dirent que c'était l'émotion dut au succès de la journée.
      Cela recommença chaque année. L'an d'après, j'étais avec Liv à une fête au bord d'une piscine. Il était aussi invité. Il a essayé de venir me voir et j'ai fait tout pour l'en empêcher, ce qui a marché. La fois suivante, c'était au campus. Je me promenais dehors comme il m'arrive tant de le faire. Je suis sortie de l'université. Et là, je l'ai vu sur un ban, qui attendait le bus. Depuis, la seule mention de cette date me donne des tremblements.
      Il y eut un autre accident. Celui-là, personne n’en sait rien. Enfin j’espère bien. Je crois que même lui ne s’en rappelle pas. C’était un samedi soir, j’avais « rendez-vous » avec mon copain. Enfin pas vraiment mon copain, plus une amitié améliorée. Une sorte d’ami avec qui je faisais des choses qu’on ne fait pas avec un ami. On devait se retrouver dans un petit parc à l’écart, pour ne pas être vu. Il m’attendait parce que comme souvent j’étais en retard. Il faut dire que Liv ne me lâchait pas facilement le samedi. Je suis arrivée par derrière et il ne m’a pas entendue. Je le regardais de loin en me disant que j’aimais notre relation que j’avais de la chance et que comme toujours ça ne durait pas longtemps. Je me suis approchée, toujours en silence.
      Je l’ai gentiment poussé comme pour une blague. Il a perdu l’équilibre et s’est cogné la tête sur un poteau pointu. Il a perdu connaissance avant de toucher le sol. J’ai paniqué. Je me suis accroupie, je l’ai retourné. Ce n’était pas beau à voir. Malgré le peu de temps écoulé, il avait déjà le visage en sang. De l’herbe et de la terre s’était glissé dans la plaie. Ca m’avait l’air grave et j’ai paniqué. J’ai appelé les secours et leur ai décrit la blessure et l’endroit où il se trouvait. Ils m’ont dis de ne pas bouger, je me suis enfuie. En rentrant j’ai bu, de l’alcool fort. J’ai vomi du sang toute la nuit. La dernière fois que j’ai pris de ses nouvelles, il était encore dans le comas, après tant de temps, entre la vie et la mort.
      L’été, on parti tous les trois. Ce fut moins catastrophique que la fois précédente. Déjà, je ne couchai pas avec Drew, c’était ça de gagner. On avait beau sortir presque tous les soirs et Drew n’eut pas à nous porter pour nous rentrer. A vrai dire comme je ne supporte pas les alcools fort, vomir du sang n’est pas agréable, je ne risquais pas d’être bourrée très rapidement. Et aucun de nous n’est vraiment un grand fan des soirées où l’on finit bourré. Niveau décence par contre… On passait nos journée en maillots avec parfois une jupe et encore moins souvent un tee-shirt. Mon père n’aurait pas pu dire que j’étais habillée de façon indécente car je n’étais pas habillée, enfin juste le minimum exigible. Quant aux maillots, on a vu plus couvert mais ça laisse des trop grosses marques de bronzage.
      Bref, on s’amusait comme des gosses. On apprit à Liv à surfer. C’est le genre de truc qui arrive à vous faire désespérer mais où de toute façon vous ne pouvez que rire. C’est à peine si elle tenait allongée sur la planche. Quoiqu’à la fin des deux mois, on la vit même debout, au tant dire que cela dura deux seconde avant un gros plouf dans la mer. Celle-ci était turquoise et même quand on avait de l’eau jusqu’au cou on voyait nos pieds. Le rêve. La sable était beige. Des plages comme on en voit dans les films. On se fit aussi un tour des monuments anciens de Grèce. Cela donna cour à des jeux intellectuels assez surprenants.
      Je rentrai à New-York un peu avant eux. L’avant dernière semaine d’août, pour passer quelques temps en famille. Mon père nous fit même le grand déshonneur de venir. On maria Dimitri et May. Ma mère réussit à faire comprend à mon père que mon choix de mariage m’appartenait, ce fut difficile.
      L’été suivant je le passais avec ma mère et mes deux frères dans une maison familiale aux Hamptons. Au court de l’année, nous vivons, enfin plus que ma mère car Dimitri s’est installé avec May avant leur mariage et que James et moi sommes à l’université, dans un grand appartement à Manhattan alors être dans la grande maison, même pour seulement un mois et demi, cela nous changeait bien. Bizarrement, je me tiens à carreaux pendant les vacances.
      Une autre année passa. Elle fut magnifique. J’adorais vivre à l’université. C’était tout bonnement magique. Une seule touche aurait pu me contrarier. J’avais eu la bête idée de tomber sous le charma de quelqu’un. Etait-ce juste de l’attirance comme toujours ou bien plus ? J’en sais toujours rien et la question est restée en suspens pendant les mois de vacances et n’est pas encore résolue. Mais je me suis encore de nouveaux amis qui eux compte vraiment pour moi, pas des espèces de vassaux comme j’ai tant. Je n’ai pas revu Liv et Drew mais j’ai passé l’été avec mes frères à jouer au basket… Que nous réserve encore cette année ?

    When dawn comes, I'm gone ... Sanstitre5214a37b0When dawn comes, I'm gone ... Iconkristenbell3gm3


    Dernière édition par Aurore J. Widimle le Dim 1 Nov - 22:48, édité 2 fois
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    MessageSujet: Re: When dawn comes, I'm gone ...   When dawn comes, I'm gone ... EmptyMer 21 Oct - 20:29

      Bon courage pour ta présentation ma p'tite Aurore <3
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    MessageSujet: Re: When dawn comes, I'm gone ...   When dawn comes, I'm gone ... EmptyMer 21 Oct - 20:46

    Ma Blueby ! <3 Merci.
    (faut que je te trouve un autre surnom ; *réfléchi* Nini ? *Sort* )
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    MessageSujet: Re: When dawn comes, I'm gone ...   When dawn comes, I'm gone ... EmptySam 24 Oct - 20:26

    Bon courage MA Aurore :')
    Toi j'ai pas eu besoin de te démasquer au moins :p
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    MessageSujet: Re: When dawn comes, I'm gone ...   When dawn comes, I'm gone ... EmptySam 24 Oct - 21:07

    Au bon, je pensais qu'on m'avait pas reconnue. *SBAFFFFF*
    Merci. <3
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    MessageSujet: Re: When dawn comes, I'm gone ...   When dawn comes, I'm gone ... EmptyDim 25 Oct - 10:19

      Pourrais-tu préciser quelque part dans ta présentation à quel groupe tu veux appartenir ? (J'avais oublié de le mettre.) Merci !
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    MessageSujet: Re: When dawn comes, I'm gone ...   When dawn comes, I'm gone ... EmptyDim 1 Nov - 22:49

    C'est fait !
    Il me manque plus que l'histoire et c'est bon (enfin je crois)



    Finiiiiiiish !
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    MessageSujet: Re: When dawn comes, I'm gone ...   When dawn comes, I'm gone ... EmptyLun 2 Nov - 19:57

      Tu es validée ma Aurore ;') !
      Pense à aller re-réserver ton avatar et pour le reste, je pense que tu sais tout (a) !
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