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 | Sujet: Qui aurait cru || PV Louise  Dim 30 Aoû - 17:55 | |
| Alors que je déposais mes livres sur une étagère, un vieux son retenti. L’horloge sonnait une heure. Je sentis mes yeux s’écarquiller.
« Mon Dieu, déjà une heure, et je n’ai toujours pas mangé. Olalala, pas le temps d’aller me chercher quelque chose à manger. Pas le choix, la cafet’. »
Je n’aimais pas vraiment aller manger à la cafet, d’ailleurs, j’y allais très rarement depuis le début de l’année. Ce n’est pas que la nourriture n’est pas bonne. C’est simplement que cet endroit m’intimide, il y a souvent beaucoup de monde qui y mange, et c’est dur de trouver une table vide. Je jeta un dernier coup d’œil à ma montre, histoire de me stresser un peu plus, et me saisis de ma carte d’étudiante de manière très vive.
Un bon sprint me permit d’arriver à la cafétéria en moins d’une minute. Essoufflée comme un bœuf, je regardais les choix de plats entreposés derrière des vitres si propres que l’on aurait put croire qu’elles n’existaient pas. Tous les choix semblaient vraiment appétissants. Je me saisis d’un plat modeste, des lasagnes à la crème. Pas très original mais cela sentait tellement bon.
Pour la première fois, je ne mis que très peu de temps à trouver une table libre. Je m’installai à la vitesse de l’éclair, de peur que l’on me chourave ma précieuse table. Affamée, je dévorai mon plat comme pas deux.
En guise de dessert, j’avais simplement pris une pomme jaune. Un des mes fruits préféré, après la poire. J’allais croquer dedans lorsque qu’une vision familière apparu devant moi. Une fille, belle, blonde, lumineuse, se trouvait en face, non loin de moi. Vous me direz, dans une université, des blondes belles lumineuses, il y en a partout. Mais celle-ci, j’en étais persuadée, je la connaissais. Ses traits, son sourire, sa façon d’être. Elle ressemblait trait pour trait à une fille que j’avais rencontrée par hasard en sortant un jour. Je fermai les yeux, les rouvris. Elle était toujours là, merveilleusement à l’aise.
« J’hallucine .. » murmurais-je en croquant une dernière bouchée dans ma pomme. Je me levai, lentement mais surement. Et fis quelque pas en sa direction. Nous étions à un mètre l’une de l’autre, et comme une abrutie, je n’osa point l’aborder. Plantée sur place, j’espérais que mes yeux parleraient pour moi (« Hé, c’est vraiment toi ? » « Qu’est-ce que tu fais là ? » « T’es vraiment dans cette université ? ») |
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