Sixtine D. Comellini " I still hope.

Merci beaucoup Nina. Je me permet de poster l'histoire là, même si je me doute qu'elle ne sera pas très longue, car je préfère espacer le tout, et mettre ca dans un post qui lui est consacré. :P

■ Histoire :

Dans une chambre glauque d'un hôpital, une femme pleure toutes les larmes de son corps. Sur ses jambes, un minuscule bébé enveloppé dans une couverture. Il est vingt-trois heures cinquante-sept. Cela fait plus d'une heure que la mère pleure. Une infirmière se décide à aller lui parler. Très gentillement, à voix basse pour ne pas réveiller le nourrisson. « Mademoiselle. Il ne faut pas pleurer, c'est la plus belle chose qui puisse vous arriver d'avoir un enfant. » Dans un signe de réconfort, elle voulut poser sa main sur l'épaule de la jeune femme, mais celle ci sursauta, réveillant le bébé, et hurla « Ne me toucher pas ! Ne me toucher pas. Ne me toucher pas ... » Et elle se remit à sangloter, en rythme avec l'enfant qui criait. L'infirmière ne savait que faire, aussi, très doucement, elle saisit le bébé et le posa dans une couche à côté du lit. Elle laissa la femme pleurer, seule, et avais de partir lui posa un verre d'eau sur la table. Elle ne le sut pas, mais la mère pleura toute la nuit, en silence, faisant tout de même un effort pour ne pas réveiller sa fille.

« Buon compleanno! » Un grand sourire aux lèvres, une femme sort de la cuisine pour arriver jusque dans une petite pièce faisant office de salon. Elle tient à l'aide de ses mains, un plateau portant un petit gâteau au chocolat saupoudrée de ronds multicolores. Elle pose la pâtisserie sur une table, devant les yeux emerveillés d'une petite fille aux cheveux blonds bouclés. « Oh mamma! » Elle se met debout sur sa chaise et saute dans les bras de sa mère, surprise, mais heureuse. Sa fille lui colle un gros baiser sur la joue, alors la mère approche sa bouche tout près de l'oreille de l'enfant et lui chuchote « Bon anniversaire, ma chérie. Je t'aime tellement. » Alors, la petite fille sourit, dévoilant son sourire édenté chuchote aussi « Ti amo, mamma. » La mère sursauta, étonnée. Puis sourit et reposa sa fille sur la chaise, lui servant une part de gâteau.

Dans le coin d'une pièce rose, une fillette joue tranquillement avec sa poupée fétiche. Elle murmure des mots en italien pendant que sa poupée vole ou mange une pièce montée. Sa mère la regarde en souriante, appuyé contre l'encadrement de la porte. Il est dix-neuf heures, il est bientôt temps de manger. Pour faire plaisir à sa fille, la mère s'approche et lui murmure « amore mio, veux-tu manger des pâtes ce soir ? » Comme la fille acquiesce très fort, un grand sourire aux lèvres, la mère se lève, enfile un manteau et vient embrasser sa fille. « Je reviens très vite, je vais juste au restaurant pas loin. Tu restes sage, ma chérie. Ti amo. »
Deux heures passèrent. Mais la fillette ne se rendit compte de rien, le temps lui passait derrière la tête, elle qui jouait avec sa poupée. Son ventre avait certes, quelque peu grondé à un moment, mais cela s'était arrêté et elle n'y avait pas prêté attention. Les deux heures s'écoulèrent et on vient frapper à la porte. La petite fille se leva et se mit devant la porte, la main sur la poignée. Elle ouvrit et cria « mamma! » avant de se rendre compte que la personne en face d'elle n'était pas mamma, mais polizia. Un vieux monsieur se pencha vers elle et lui glissa « bonsoir, ma puce. Tu vas me suivre, s'il-te-plait, j'ai une histoire à te raconter. Une histoire très triste qui parle d'une petite fille qui ne reverra plus sa maman, parce qu'elle est monté au ciel. » L'homme partit, tenant la main d'une fillette blonde, avec une poupée rose à la main.

Des années plus tard, au coeur de New-York, la fillette compris que l'histoire du policier avait été la sienne. Mais quel que soit la bouleversement, la vie continue, pour tout le monde. La petite fille devint une jeune fille, vivant chez une grand-mère éloignée, ou quelque chose s'en rapprochant. Elle était plutôt gentille, et laissait Sixtine tranquille, sans pour autant délaisser l'éducation qu'elle lui devait. La seule chose qui embêtait la jeune fille était la manie de la femme à l'appeler par son vrai prénom. Sixtina. Alors que désormais, elle était Sixtine, vivait à New-York, et n'avait plus de mère. Ma la vie continue et le temps nous file entre les doigts.

Terminus, tout le monde desceeend.

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Yeaaaaaah. Merci beaucoup. <3

D'ailleurs, à Nina, en passant, merci pour le nom. =)