Finalement, ça peut marcher. [sixtine, allison]

Dégoutée que son réveil lui est fait raté le baiser qui l'attendait dans son rêve avec le beau gosse, Allison se leva et s'habilla (pull fin violet, jean) en soupirant, jusqu'à ce qu'elle se rappelle que le premier cours de la journée était son cours de médecine avancée. Ah, comme elle aimait ça. C'était ça vocation, et elle le savait depuis toujours. Depuis qu'elle était gamine et qu'elle jouait au docteur. N'était-il donc pas intéressant de voir comment le corps humain se comportait ?... La jeune femme interrompit sa rêverie - même si elle y pensait souvent, à la même chose - prit ses affaires et partit à la cafet', n'ayant pas une seule fois adressé un regard à Sixtine, cette fille qu'elle n'aimait vraiment pas, mais alors vraiment pas du tout. Elle se demandait comment des personnes pouvaient l'apprécier... Étaient-ils masochistes ? Sûrement, il n'y avait pas d'autre explication.
Après un bon déjeuné, qu'elle prit seule, elle alla rejoindre l'amphithéâtre, lieu où se déroulait son prochain cours. La salle était ni vide, ni remplie (bien qu'elle n'était jamais remplie, elle était bien trop grande pour l'être). Le professeur n'était pas encore arrivé, ce qui était une bonne occasion pour relire son cours dernier, pour se remettre tout en mémoire. Des personnes rentrèrent encore, puis le prof arriva. Allison s'était placée en arrière, afin de pouvoir observer les gens. Car ce qui l'occupait, en cours, lorsque le cours était pas très intéressant, était de regarder les autres. Comment ils allaient aujourd'hui, ce qu'ils ont de changé, leur manière d'être. Son regard tomba sur sa colocataire; Sixtine Comellini. Tiens, aujourd'hui, elle décida de porter son attention sur elle. Elle l'observa, de temps à autres, écrivant le cours lorsqu'il le fallait, et tendant une oreille tout de même. Elle n'allait pas ne pas être attentive en cours pour ça ! Ah, ça, non.
Le temps passa et le cours s'acheva. Allison se leva et partit en direction de la sortie.