« Bloom Aiden Owen » Ignorance is your new best friend

Bloom Simona Aiden Illérya Owen III. Telle est mon vrai nom, mais personne me l'a jamais demandé. Je suis née à Verone, la ville de Shakspeare, Roméo et Juliette et de toutes ces conneries, le 30 septembre 1927. Mais je n'y passe que 5 ans de ma petite vie, avant d'aller à New York, la ville natale de mes parents. Ma soeur et mon frère sont présent, mais vivent leur vie. Je dois me débrouiller toute seule et faire face à tous toute seule, parce que mes parents sont trop occupés avec leur héritage.

« Ce n'est pas ça ma puce, mais on en a vraiment besoin. »

Encore et toujours le même refrain, j'en avais plus que ral le bol. J'ai donc grandi sans mes parents et j'avoue même que mes frères et soeurs se sont mieux occupé de moi. Mais les temps devenaient dangereux, nous savions tous qu'une guerre se préparaient, mais aucuns ne voulaient se faire à l'idée. Chaque personne se devait de protéger et on ne pouvait plus faire confiance à personne, sauf a soi même. C'est pour ça que quand j'ai eu 13 ans, je me suis prise en main toute seul et me suis protégé seul devant toute cette guerre mondiale. Les images a la télévision me térifiaient mais la réalitée fesait encore plus froid dans le dos. Je me devais d'aider les autres, même si c'était dangereux. Dans ce temps là, j'étais la gentillesse incarnée. Je me souviens que je fesais même partie de ce qu'on appelle maintenant la soupe populaire, sauf que je ne pouvais y aller qu'une fois par mois. Il y avait certaines règles, que je me devais de respecter. Mais à part ça, rien ne marqua ma vie. En même temps, qu'est-ce qui peu plus marqué qu'une guerre mondiale ?

« Maman, papa, j'ai aussi été accepté à l'universitée. »
« Bien, félicitation et tout le tralala. Bon, on doit partir. A tantot ! »

Bande de sa**p, ils s'en foutent complètement. Tout ce qui les interessait en ce moment, c'était sauvé leur peau des nazis ou je ne sais pas quoi. D'un côté, je ne pensais que à l'universitée. Je ne pouvais pas me permettre de les juger trop dur, j'etais presque comme eux. Et en quelques années, je suis devenue comme une accro à l'étude, oubliant complètement les guerres autour de moi. Mais en 1948, mes parents reprennent contact, mais ne m'annoncent pas la meilleure des nouvelles; voilà que, quand je serais sûr de pouvoir, j'organiserais mon propre mariage. Ahah, je ne connais même pas ce riche héritié mais telle que je dois les connaitre, il doit être des plus horrible personnage. Très vite dépassé par les évenements, je perds les pédales; je quitte les cours en plein milieu et en plus et fait d'autres trucs débiles dans le genre.

C'est le début de la fin de ta vie.

« Et je fus envahie d'une joie lorsqu'il me donna mon diplome. »
« Je comprends tout a fait, j'ai ressenti la même chose. Au fait, je suis .. Eh ! Tu va ou ? »
« Dans la salle de bain, j'arrive. »
« AH ! Mais mais .. T'a traversé la porte ? »
« Pardon ? »
« Et et .. Je peux faire la même chose ! Qu'est-ce que c'est que ces bêtises ? »

En bref, ça s'est passé de cette façon. C'était le jour ou ma soeur m'a rendu une visite spéciale, ou on a parlé et ainsi, j'ai pu lui raconté ma remise de diplome. D'un coup je me lève, j'avais soif. Mais au lieu de passer par la porte pour rentrer dans la salle de bain, je me retrouve à traverser celle ci. C'est arriver un jour, quand on ne s'y attendait pas. Sur le moment même, nous n'avons eu aucunes explications, mais plus tard, nous fûmes satisfaits, que ce soit moi ou les autres, des reponses qu'on nous avait donné. La perspective d'être immortel ne m'était pas trop gênante. Sauf qu'en avançant, c'est peut être pas aussi bien que je le pensais. Je suis condamné a apprendre encore et encore la même chose chaque année.

A compter d'aujourd'hui, j'ai essayé de vivre comme une adolescente à chaque fois que je le pouvais. Après chaque fin d'universitée, 4 fois pour être exact, je me cachais un petit moment avant de recommencer ma vie. Ayant un long prénom, j'ai pu a chaque fois en utiliser des différent. Aujourd'hui, je suis Bloom Aiden Owen, seul du nom. J'ai découvert que les humains peuvent être vraiment bête envers des gens différents d'eux. Même si j'ai des amis humains, je ne peux m'empêcher de les trouver prétencieux et d'autres défauts qui me passent par la tête. Mais je m'y fais, je fais avec ce qu'il me reste. Car il est encore une fois temps de reprendre une vie normale, comme quelqu'un de normale. Le seul problème, c'est que je ne suis pas normale et que je ne l'ai jamais été.